Hogwarts Legacy : La pierre d'Albudrok.

𝐕. Nocturea Sanguini.

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ㅤ               On dirait que toutes les routes mènent à Pré-au-Lard...

                 𝒮ebastian fait un arrêt par là pour quelques achats, bien que sa présence ici soulèvera des questions s'il trahit sa couverture alors il garde la capuche sur sa tête. Sans s'en rendre compte, sa prestance dégage quelque chose de sombre, personne n'ose s'approcher de lui. Malheureusement pour lui, il croise un Auror qui est sur l'affaire de sa disparition. Au début, Sallow est suivit, il le sait et tâche de prendre des chemins étroits, il va devoir quitter le village plus vite que prévu. Plus la distance entre lui et l'individu qui se rapproche faibli et plus son cœur palpite.
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« Accio ! » la main sur la baguette, Sebastian effectue un geste vif pour faire écraser des caisses sur le chemin de l'Auror, le ralentir devrait lui donner une longueur d'avance.
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Le Serpentard entame alors une course qu'il sème d'embûche mais son traqueur n'est pas facile à semer, il utilise une ruée magique pour éviter les obstacles. Sallow saute par-dessus un chariot et renverse son contenant, il pousse quelques personnes et en tire même sur son passage pour faire barrage mais l'Auror n'a d'yeux que pour Sallow. Un membre des autorités lui barre soudainement la route, ce n'est pas bon pour lui, il va devoir agir, et vite.
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« Arrêtez-vous jeune homme. » Sebastian panique et utilise malgré lui un sortilège. « Repulso ! » la personne termine dans la vitrine d'une boutique.
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Il reprend sa course, quoique, essoufflé heureusement que ce dernier est devenu un peu plus athlétique au fil des années. Un sorcier déambule sur son passage avec plusieurs livres, Sebastian les fait littéralement exploser afin que les pages s'éparpillent et prive l'individu d'une vision précise. Grâce à ça, l'ancien élève de Poudlard parvient à quitter Pré-au-Lard en se frayant un chemin parmi les foules. Il n'a pas d'autre choix que d'emprunter le chemin de la Forêt Interdite, transplaner tout de suite le trahirait. Sa tête lui tourne un peu, il essaie de reprendre son souffle contre un arbre, il s'assure tout de même de n'être plus suivi afin de reprendre son chemin.
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« Les nouvelles vont vite on dirait...je ne dois pas traîner. » se dit-il avant d’entamer à nouveau le pas.
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La course avec l'homme du ministère l'a obligé à contourner les indications de la fameuse carte, la clé de la réussite de son voyage d'après les frères Gaunt. Il s'assure qu'il y a bel et bien une possibilité alors il déplie la carte entre ses longs doigts.
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« Mh...par là. Bien. Albudrok, me voilà. » soupire t-il.
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En franchissant la première barrière de sécurité annonçant un danger imminent mais surtout inconnu, Sebastian sent le changement d'ambiance et climatique qui est quasi immédiat. Les lueurs de lumière se font avaler par les arbres, le jour est tombé étrangement vite. La notion du temps y est-elle biaisée ? Méfiant, à pas feutrés, Sallow s'engouffre dans la forêt. Elle porte son nom pour une raison, surtout depuis l'apparition d'une nouvelle menace qui ne peut être maintenue pour le moment. C'est probablement une de ses pires idées, il a entendu des rumeurs sur les nouveaux occupants du lieu hanté, mais ce ne sont que des rumeurs, pas vrai ?

L'impression que cela fait déjà une éternité ici est forte. Couvert par les grands arbres, Sebastian évite les nids d'Acromentules et autres araignées géantes, elles lui donnent des frissons de dégoût rien que d'y penser. Cela dit, sa tranquillité ne sera que de courte durée. Vagabonder dans la Forêt Interdite la journée est une chose, le faire la nuit en est une autre et il en est conscient. De plus, il a l'impression d'être épié, on l'observe. La boussole lui indique de continuer vers le Nord, autrement dit il coupe en plein milieu de la forêt, il doit atteindre l'autre côté assez rapidement pour ne pas finir aspiré par celle-ci. Les arbres bougent, le vent ébouriffe ses cheveux, sa capuche est retirée par ses soins. Un chant masculin et enivrant résonne, il est transporté par la brise nocturne ce qui le fait frémir. Il s'agit d'un fredonnement hypnotisant. La vérité c'est qu'il s'agit d'un signal, une alerte. Sebastian est surveillé.

Une heure passe, peut-être deux, ou une journée entière ? Depuis quand est-il parti ? Il ne sait plus. L'ambiance est sinistre et lugubre, il rase les écorces, frôlant la terre humide de ses grands pieds jusqu'à ce que le bruit d'une branche qui se brise dans son dos l'arrête dans son avancée. Son cœur martèle sa poitrine, il entend respirer derrière lui mais n'ose pas se retourner. Il va devoir faire face à ce qui l'attend alors lentement, mais sûrement, il se tourne sur ce qu'il pensait être une personne. Mais rien de ce qui émane d'elle n'est humain. Les doigts sur sa baguette, il attend le bon moment pour agir. L'effroyable surprise en découvrant le visage tuméfié de ce qui s'apparente être une personne. Elle ne possède presque pas de tissu sur elle, son corps a visiblement subi les dégâts du temps mais pas seulement.
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« Q-qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous me voulez ? » La silhouette fantomatique ne répond pas et effectue un pas dans la direction du jeune Sallow malgré ses mises en garde.
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La neutralité maquille le visage du monstre humanoïde ce qui peut induire son autre en erreur. Mais pas Sebastian qui continue de se reculer, et s'ils étaient plusieurs ? En voyant les crocs de la personne n'ayant rien d'humain, il comprend qu'il est face à la nouveauté, les rumeurs étaient donc fondées.
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« Vous êtes un Vampire ? J-je. » Sebastian se retrouve le dos contre un arbre, bloqué, la main toujours sur sa baguette, dissimulée dans sa poche. Un rire retentit, venu du fin fond des enfers. « Je préfère Sang-Noir.* » la créature parle, sa voix est presque désincarnée, elle fait frémir le jeune adulte dont la gorge s'assèche à une vitesse folle. « Qu'est-ce qui change ? Vous buvez du sang tous les deux, non... ? » le Sang-Noir s'arrête à mi-chemin, un rire grave et monstrueux sort de sa bouche. Il est couvert d'une substance noirâtre sur le menton et les lèvres. « La différence c'est qu'ils sont encadrés, reconnus. Leur transformation a été une réussite. Nous, nous buvons le sang des petits sorciers comme toi afin de devenir encore plus fort... »
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« Ne t'approche pas ! » Et c'est le pas de trop, Sallow s'arme de sa baguette et envoie plusieurs orbes magiques sur le Sang-Noir qui allait lui sauter dessus.
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Le jeune sorcier contourne l'arbre qui lui faisait barrage et se mit à courir, ignorant s'il était suivi par d'autres Sang-Noir, sauf que celui qu'il a attaqué se met à courir à une vitesse incroyable. Du jamais vu pour le Serpentard, il se dit qu'il ne peut pas mourir maintenant, pas comme ça, c'est ridicule pense-t-il. Il envoie plusieurs sortilèges mais la créature parvient à les esquiver, ses sauts sont magistraux d'ailleurs. Comment l'éviter ? Sebastian parvient à la toucher une seconde fois dans sa course. Une Acromentule barre inopinément le chemin du Sang-Noir mais ce dernier la traverse littéralement, elle se fend en deux sous les yeux apeurés du jeune homme qui se prend le pied dans le creux d'une racine d'arbre sortant du sol. Il tombe lourdement, sa baguette est projetée un peu plus loin. Il essaie alors de la rattraper. L'absence de bruit soudain l'oblige à se retourner ; personne. Il en profite alors pour se relever et attraper sa baguette, pointant tous les angles possibles. En inclinant sa tête sur la droite, son champ de vision se réduit considérablement et il ne peut apercevoir redoutable danger qui le menace sur la gauche, les Sang-Noirs sont des créatures vives et imprévisibles... Un hurlement et le monstre attrape Sebastian par le col, ce dernier vient planter ses canines dans le cou du sorcier qui hurle de douleur. Les yeux grands ouverts, il peut sentir son liquide de vie le quitter. Tétanisé, il essaie de dire quelque chose d'audible. Il voit sa vie défiler, entre ses deux meilleurs amis qu'il aime, et sa sœur. Sebastian resserre soudainement sa baguette et hurle dans un dernier effort « Confringo ! ».
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Le Sang-Noir explose dans un feu d'artifice de flammes et de sang, recouvrant la cape noire et le visage du jeune Sallow qui s'écarte de l'arbre pour continuer à avancer dans un réflexe machinal. Il amène sa main dans son cou pour mesurer les dégâts, la blessure inscrite sur sa peau le fait grimacer. La douleur est lancinante, sa vision se trouble au gré de ses pas, il en vient même à se parler à lui-même, pour se convaincre de poursuivre, dans des murmures qui ne parviennent plus à s'accorder. Vaseux, le jeune Sallow n'a plus de force, il titube, ses yeux révulsent finalement avant qu'il ne s'écroule lourdement sur le sol. Inanimé.
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¹. Le *Sang-Noir est ma création.

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