Hogwarts Legacy : La pierre d'Albudrok.

IX. Baldur.

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ㅤ 𝓛e domaine Ledivark est très grand, il s'agit d'un manoir isolé, entouré d'une végétation profuse mais aussi strictement coupée. La bande de sorciers avancent sur un chemin de gravier jusqu'à la grande porte que Solstice pousse. Les sorciers entrent à la suite, stupéfaits par la grandeur de la bâtisse.
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« Père ? » La voix de Solstice résonne dans le hall, ce dernier s'avance un peu plus dans les lieux à la recherche de son paternel.
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Les autres demeurent méfiants. Après tout ce qu'ils ont vécu, c'est normal. Prophitis scrute les tableaux vides sur les murs, personne dedans ? C'est rare. Il ne pose pas plus de question que ça. Le père de Solstice se prononce enfin, sortant de sa grande cuisine pour rejoindre le salon. Leonide Ledivark, c'est son nom. Il est très grand, élancé et porte une barbe aussi noire que ses cheveux dont les mèches sont plaquées sur sa tête.
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« Par la barbe de Merlin, que fais-tu ici Sol. Et qui sont ces gens ? » son père n'est pas vraiment ravi et cela se lit sur les traits sévères de son visage. « Ce sont des...camarades. J'avais une question à te poser. » Leonide secoue sa tête. « Plus tard, j'ai du travail. Retourne à Poudlard avec tes amis. » Solstice lève son regard sombre dans celui de son paternel. « Juste une. Après nous partirons. » Le jeune Ledivark passe alors devant son père, incitant les autres sorciers à le suivre jusque dans la cuisine.
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Il prépare un petit breuvage rafraîchissant et a également notifié la tasse de son paternel dans laquelle il verse une petite fiole à l'abri des regards. Le plus âgé rentre dans la pièce, bien que dépité il ingère une goutte de sa tasse et dépose cette dernière sur la table. La pièce est spacieuse, l'air y est quasiment pur mais il fait froid ici, très froid.
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« Je me disais père. Où se trouve le cimetière dans lequel grand-mère est enterrée ? » Sans s'en rendre compte, Leonide parle malgré lui avec une facilité déconcertante. « Au nord d'ici, de l'autre côté de la falaise. » Le plus vieux comprend que quelque chose ne va pas mais n'a pas le temps de le souligner que Solstice insiste. « Et est-ce que tu sais ce que ce symbole signifie ? » Sans même le lui demander, Solstice prend le dessin de Prophitis entre les mains d'Estyria qui le dévisage.
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En brandissant le bout de papier, le père ouvre grand les yeux et se recule sur sa chaise. Il ne veut pas répondre de toute évidence. Alors Solstice lui pose une autre question qui l'obligera à se prononcer.
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« Ce symbole se trouve bien sur l'une des tombes au cimetière en question ? » Le père secoue la tête mais sa bouche dit le contraire. « Oui ! » Le vieux sorcier se lève, un peu plus agressif, il regarde les camarades de son fils.
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« Ne faites pas ça. Cela doit rester oublié pour une bonne raison ! » Prophitis perd patience et surenchérit alors. « Qu'est-ce qui doit rester oublié monsieur Ledivark ? Nous avons besoin de savoir si notre ami est en danger ! Il est parti à la recherche d'une pierre et- » Leonide contracte légèrement la mâchoire. « C'est de la folie ! Rebroussez chemin, ne faites pas ça. »
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Le dessin échappe soudainement aux doigts du fils de Leonide, Estyria n'a pas confiance. Encore moins maintenant. Solstice incite ses camarades à se diriger vers la sortie, Prophitis n'obtiendra pas plus de réponse.
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« Sortez, je vous rejoins, je dois parler en tête à tête avec mon père un instant. »
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Une fois les grandes portes fermées, le père de Solstice s'avance vers son fils, furieux. Il l'attrape par le col et jure qu'il ne sait pas ce qu'il fait en cherchant des informations comme celles-ci, d'après Leonide, il se met en danger, ses « amis » et lui, en plus de menacer le monde des sorciers. Mais le jeune Ledivark ne l'entend pas de cet œil, il sait que son père va tout faire pour l'empêcher de quitter ce manoir ou même de laisser ses amis agir.
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« Même un sorcier ne saurait quoi faire avec cette forme de pouvoir. Abandonne, fils. » Solstice se dégage de son étreinte sévère et replace son col. « Jamais. » Le père change d'expression. « Tu ne me laisses pas le choix alors. »
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ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ... « Impero ! » ...
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