Hogwarts Legacy : La pierre d'Albudrok.

𝐕𝐈. L'ombre du croissant.

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ㅤ             Mauvais présage.

ㅤ             𝒫lus les jours passent et plus la situation se dégrade, Ominis ne dort plus, plusieurs choses le titillent dont la présence de son grand frère Crudelis au sein de l’établissement magique. Prophitis lui a tout dit, malheureusement il n’a aucune idée de ce dont Phineas et Gaunt auraient pu discuter. Le blond peut émettre des hypothèses en silence, ne pouvant prendre de décision sans en savoir plus. Cela devient de plus en plus compliqué de maintenir le cap sur le droit chemin. Il a déjà songé à ne plus se préoccuper de son plus vieil ami et de son sort. Sebastian a échappé à Azkaban mais son secret est par extension devenu celui du jeune Gaunt ainsi que de Ominis.
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Le soir du départ de Sebastian, le blond n’a pas été mis au courant directement par ses frères. Une discussion l’a interpelé tout de même quelques jours auparavant, ils parlaient d’une pierre, d’un conte oublié qu’on racontait aux jeunes sorciers il y a plus de 400 ans. Mais alors pourquoi il n’y a aucun d’écrit dessus ?
Le blondinet est harassé par toutes ses questions qui perturbent ses nuits, quand ce n’est pas de ça dont il s’agit, c’est Prophitis qui se réveille en sursaut suite à des cauchemars auxquels il devrait commencer à prêter grande attention. Surtout au vu des derniers évènements. Le croissant de lune illumine l’intérieur de leur chambre, les doux reflets se déposent sur la peau blanche du jeune Gaunt, faisant ainsi ressortir ses points de beauté et la couleur si unique de ses yeux.
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« Prophitis ? » La douce voix du blond résonne. « Ce n’est rien, Ominis, tu peux te rendormir…j’ai juste fait un mauvais rêve. » affirme-t-il de sa voix enrouée. « Est-ce que je peux venir ? » ajoute Gaunt. « Venir ? »
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« Oui, te rejoindre, dans ton lit, je veux dire. » pas si surpris par sa demande, le brun esquisse un petit sourire.  « Je pense que ce serait plus simple si c’est moi qui viens... »
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Insiste Prophitis, voulant lui épargner l'inconvénience de prendre sa baguette pour s'orienter. Le blondinet hoche la tête, ne pouvant voir, il peut entendre. Une petite esquisse apparaît sur ses lèvres, quoiqu’un peu hésitant à l’idée d’avoir un garçon dans son lit il ne laisse pas ses pensées intrusives perturber ce moment. Prophitis s’installe alors à ses côtés, sous la couverture sa main frôle celle de Ominis.
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« Tu es gelé. » Gaunt souffle un rire suite aux paroles de son ami. « Tu ne t’attendais pas à ce que je sois aussi frileux, n’est-ce pas ? » Il marque un point. « Non, mais attends. » Andreev quitte son lit pour aller chercher sa couverture et revenir pour se couvrir avec Ominis.
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Les odeurs se mélangent, le jeune Gaunt ferme les yeux et hume la fragrance que représente le doux parfum du brun et le sien ce qui lui envoie une décharge plaisante dans tout le corps. Bien plus apaisé qu’en début de soirée, il doit reconnaître que la présence de Prophitis lui fait beaucoup de bien.
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« Dis-moi, tu penses qu’il va bien ? » murmure le blond. « …c’est Sebastian Sallow, il m’a appris les sorts impardonnables, je pense qu’il se débrouille… » les paroles de Prophitis font grimacer Gaunt qui repense à de sombres moments qu’il aurait préféré effacer de sa mémoire.
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« Et tes recherches ? »

« Toujours au même point. Il n'y avait rien dans la bibliothèque ou même la réserve. Je n’ai aucune idée de qui est-ce…Aldrok ou encore ce qu’était cette carte. Mais de toute évidence, Sebastian le cherche pour je ne sais quelle raison. »
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Le brun passe sa main derrière sa nuque, dévoilant ainsi son aisselle. Le regard rivé sur les vitraux, sa respiration est calée sur celle de Gaunt. Le blondinet se pince les lèvres avant de répondre. « Tu ne t’es pas dit que peut-être, le nom n’était pas le bon ? » Prophitis tourne sa tête sur le blond. « Comment ça ? » Ominis hausse les épaules. « Si tu n’as rien trouver, c’est sûrement pour cette raison. » Le silence retombe, le blond est soudainement rattrapé par l’évidence. « Mais oui ! C’est ça, ça doit être ça. »
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« Qu’est-ce que tu racontes Ominis ? » Le blond se redresse afin d’être assis, la tête baissée vers la couverture. « Mes frères ont déjà mentionné un prénom similaire, Albudrok je crois. Sebastian était là. »
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« Nous avons notre programme de demain alors, la pêche aux informations. On ne doit pas perdre plus de temps, il peut être en danger. » Ominis hoche la tête avant de s’allonger à nouveau, il décide alors de se mettre sur son profil par manque de place.
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Prophitis fait de même, c’est à ce moment que sa voix s’abaisse pendant que ses yeux détaillent les sublimes traits masculins de son ami. Il amène sa grande main veineuse et puissante vers la joue du blond mais avant toute chose il lui demande la permission. Ominis a senti le rapport de chaleur qui frôle la peau de sa mâchoire.
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« Mh… »
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Prophitis dépose le plat de sa main sur son épiderme. Ominis a la peau tellement douce.
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« J’ai l’impression d’effleurer une plume tellement tu es doux. » Gaunt sourit nerveusement, rougissant sous le toucher de son homologue. « N’importe quoi… » Prophitis rétorque. « Tu sais que je ne mens jamais. Enfin pas toujours…tu as pris en chaleur. Je t’ai empêché de te transformer en glaçon. »

« Évite de me transformer en volcan tout de même. » le sous-entendu est léger et fait bégayer le blond qui cesse de parler lorsque Prophitis souffle un rire. Il a compris.
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Vulnérable.
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Prophitis se sent bien avec Ominis, il met son cerveau sur pause, souhaitant que la nuit dure plus longtemps afin de contempler les traits délicats de son vis-à-vis. Le bout de ses doigts descend le long de sa mâchoire pour rejoindre les courbes de ses pulpes comme s’il le dessinait une œuvre que seuls les chanceux peuvent dépeindre. Les rougeurs d’Ominis ne passent pas inaperçues. Inconsciemment, dans le silence total, Andreev se rapproche de son autre, laissant leurs jambes se toucher, sa main termine son chemin dans le cou du blond. Gaunt frissonne de tout son être, espérant que les doigts de son ami continuent leur danse contre sa peau laiteuse. Il est presque honteux d’avouer qu’il éprouve du désir alors il se recroqueville un peu plus afin d’éviter les accidents. C’est sans compter l’écho de leur respiration qui effleure leurs lippes asséchées par l’instant suspendu dans le temps. Les étoiles s’alignent dans le ciel lorsque Prophitis colle son nez à celui du jeune Gaunt.
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« Embrasse-moi… » souffle le blond.

« Ominis... »

« …ça ne t’engage à rien. Je veux juste que tu le fasses. Je sais que tu-. »
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Le blond n’a guère le temps de finir sa phrase que le ténébreux dépose ses pulpes contre leurs jumelles pour l’empêcher d’en dire davantage, mais aussi par envie. Passant délicatement le bout de son muscle humide et chaud sur la surface des lèvres d’Ominis, Gaunt en profite pour amener ses mains contre le faciès de l’autre sorcier afin de le prendre en coupe et prendre part à l’embrassade ardente et sincère. Une vague de chaleur lui chatouille le bas-ventre, les réactions sont évidentes mais le baiser devient dangereux et manque de faire défaillir Gaunt qui le coupe soudainement. Sa voix demeure un murmure, bien qu’haletant, légèrement essoufflé avec les lèvres gonflées d’un désir interdit.
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C’était son premier baiser.
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« On ne peut pas faire ça… »
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