Pour Julian Parks

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Courrier n°12

Julian Parks

37 avenue de la Liberté, Greenfalls, Ostral

28 février 2000

Salut Julian ! Ça va ? Comme tu as pu le remarquer, je suis sur un nuage ! Ta journée se passe bien ? Comme tu l'as dit, on ne s'est pas croisé une seule fois. Mais ce n'est pas l'important.

D'après ce que j'ai lu, tu es heureux pour moi. Je t'en remercie mais ce qui cloche dans ta dernière lettre, c'est que dans ta dernière lettre tu n'es pas très bavard. Sur toi je veux dire ! Tu ne parles pas beaucoup de toi. Pourrais-tu me dire qu'est-ce qui ne va pas ? S'il te plait ? J'aimerais savoir parce que te parler sans avoir de réelle réponse c'est comme parler à un perroquet qui essaye de répondre ou même parler à une intelligence artificielle. Je sais, tu as répondu à ma question sur les enfants mais quand-même ! Un peu plus d'enthousiasme ne serait pas de refus !

En plus, j'en ai assez de parler de moi, donc dis-moi. Je ne te jugerai même pas !

Fais quelque chose, écris un pavé, lance un nouveau sujet, débats mais fais quelque chose par pitié ! C'est la je-ne-sais-plus-combientième lettre que je t'envoie ! Tout allait bien, pourquoi changer maintenant ? Les temps changent et on s'adapte parce que nous, rien ne peut nous arrêter ! Non ?

S'il te plaît, fais un effort !

Madeline.

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