Suis-je prête ?

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Je me réveil en papillonnant des yeux les volets n'étant pas fermé je me prends toute la lumière dans la gueule.

- Bordel de merde.

Je finis par m'asseoir sur le lit et m'étire, me remémorant les événements de la veille alors sans plus tarder je me lève et me précipite dans le salon remarquant qu'il n'y a personne, je suis soulagé, j'avais pas la force de leurs parler aujourd'hui.

- Ils sont partie il y a trente minute par peur que tu tombe sur eux et que tu leurs coupe les couilles. dit-elle en rentrant dans le salon. C'est leurs dires pas les miens.
- Ils ont dormis ici ?
- Oui.
- Pourquoi ?
- C'est aussi chez moi donc je leurs ai proposé puis tu étais tellement bourré que tu n'a pas toi aussi refusé.

Je roule des yeux et lui passe devant pour rentrer dans la cuisine et me sert un verre de café.

- Tu sais ils m'ont expliquée.

J'ai mal à la tête bordel, j'ai bu tant que ça ?

Comme une pute d'alcoolique.

Putain.

- Je comprend que tu sois énervé.

Ou sont c'est putain de médocs déjà ?

- Mais tu devrais accepter leur amitié.

Je cesse tous mouvement et rigole. Ma sœur me regarde ne savant pas comment réagir.

- Pitié Clem c'est pas parce qu'on fait quelques soirées ensemble que je te laisse le droit de me dire quoi faire ou être amis avec qui.
- Putain, mais tu comprend rien du tous Es.

Je me retourne vers elle sidéré.

- Éclaire moi alors Clem.
- Ils tiennent à toi putain même Hélios donc arrête de faire comme si toi aussi tu t'en fout d'eux parce que tu sais très bien que c'est un mensonge.
- Je m'en fou de leurs putain de gueule.

Les voix commencent à s'élever et je sais comment va se finir cette discussion.

J'ai mal à la tête putain.

- Arrête et accepte que tu puisses te faire de nouveaux amis qu'elle.
- Toujours ramener tous à elle.
- Parce que c'est le cas ça sera toujours elle.
- Ferme la Clem.

Mon cœur ne supporte plus tous ça, je veux en finir.

- Es...
- Clémence je t'en supplie arrête. Dis-je les larmes aux yeux.

Je voulais plus ressentir ce trou béant dans ma poitrine, je voulais plus entendre ses voix qui me disent d'en finir ou que je mérite rien.

- E...

Je voulais plus pleurer, je voulais arrêter d'être une putain de coquille vide.

- Je veux plus Clem, arrête.
- Parle moi.
- Jamais.

Sur ce je quitte la cuisine pour retrouver mon lit.
Bordel ma tête me faisait atrocement mal.
Je prend mon téléphone dans mes mains et fais le tours des réseaux comme à mon habitude.
Sauf que je suis interrompu par un appel entrant d'Hélios je finis par céder et répond à la dernière tonalité.

- Tu veux quoi putain ?
- Es
- Bravo tu connais mon surnom champion.

Je l'entend soupirer pour éviter de ricaner.

- Tu veux quoi ?
- Les garçons ne font que de parler de toi tu leur manque énormément.
- D'accord. crachai-je.
- Je voulais enfin ils voudraient savoir si tu voulais accepter de dîner avec nous ce soir pour qu'ils essayent de se rattraper. Ta sœur est la bienvenue bien évidemment.
- Sans façon. dis-je avant de raccrocher.

EsperanzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant