Ao'nung. Je peux enfin mettre un prénom sur le regard moqueur qui s'est transformer en regard mécontent. Pourquoi est-ce que c'est moi qu'il dévisage comme ça ? Comme si c'était moi qui lui avait demander de nous aider. Je fais pas attention, je passe mon bras derrière Lo'ak pour le laisser passer et suivre Tsireya vers notre nouveau chez-nous. Elle, contrairement à son frère elle semble enchantée, elle nous fait tout de suite signe de la suivre et nous aide à porter nos affaires.
Village Awa'atlu ; Marui des Sully
- Voilà votre nouvelle maison ! S'exclame joyeusement Tsireya en déposant un panier de fruit sur le sol.
- C'est parfait ! Répond papa. Ça sera très bien ici.On est entré dans un grand marui, j'en avait jamais vu des comme ça chez nous. En même temps, ici ils utilisent pas les mêmes matériaux, chez nous les marui sont fait d'ossature d'osier, on essaye de les construire le plus pratique possible. Nos marui sont fait pour qu'on puisse facilement les déplacer, les remplacer, les réparer, là j'ai l'impression que ce qui se dresse devant moi, toutes les structures de ce village sont plus que juste des simples Marui, l'esthétique est plus mis en avant, tout est beau.
- On a une relation particulière avec l'océan, on honore les fond marins dans tout ce qui constitue notre village.
- Ça se voit. Répond papa.
- Beaucoup de nos Marui sont inspirés de galets de l'océan, les surfaces sont sphérique, lisse, pour donner un côté plus accueillant, ça les rend plus solide, et ça dévie l'eau et le vent.Je trouve ça incroyable, à l'intérieur la lumière se donnes des couleurs différentes, sur le sol, les murs, encore du bleu, du vert, du jaune, leur village repose sur des passerelles ingénieuse, on marche sur le travail robuste de plusieurs dizaines années sûrement. Maman nous a laissés, elle est très vite retournée près des Ikran après ça, c'est pour elle que ça va être le plus difficile je pense, elle est très attachée à ce qu'on connaissait et malgré le fait qu'elle a soutenue papa jusqu'au bout devant nous, « les Sully se serrent les coudes », elle doit se sentir seule. Papa est aller rejoindre Tonowari, il ne reste plus que nous.
Tsireya est toujours là elle se présente encore une fois à nous, ça me fait rire de la voir regarder Lo'ak à chaque début et fin de ses phrases. Puis elle nous demande nos prénoms.- Moi c'est Tuktirey et elle c'est ma sœur Kiri. Elle lui fait une étreinte puis la relâche pour venir entre moi et Lo'ak, elle attrape ma main. Mon frère à moi Neteyam. Et mon frère Lo'ak. Elle dis en rigolant avec un grand sourire.
C'est toujours comme ça, c'est Tuk qui est le plus à l'aise pour parler aux autres, elle rend tout plus simple, et c'est la plus douée quand il s'agit de se faire entendre. On échange encore quelques mots avec elle alors que son frère et l'un de ses amis se glisse derrière elle. Nous nous mettons tous d'accord pour aller nager, ils partent devant.
On est super heureux de plonger dans l'eau pour la première fois depuis qu'on est arrivés, ça me donne un sentiment d'euphorie de presque me battre avec Lo'ak pour être le premier à plonger, il essaye de me retenir en tenant mes bras mais je cours plus vite que lui. On se retrouve tous les deux plonger dans la mer clair, j'ouvre les yeux éblouie par l'environnement qui se présente à moi. L'eau est si claire et transparente que je penserais presque voir les poissons voler si retenir ma respiration ne me rappelais pas à l'ordre. J'admire ce paysage sous marin impressionnant, pensant que les Metkayina sont chanceux. Le petit groupe de Tsireya Ao'nung un et Rotxo nagent beaucoup plus profondément et largement plus vite mais peu importe, tout est tellement beau, on n'y fais pas attention. Tuk et Kiri nous rejoignent et perturbent la tranquillité qui s'était installée, on se regarde en souriant constatant la beauté de tout ça tous ensemble. À bout de souffle on remontent, à la surface je constate que les Metkayina sont toujours au fond, on remet nos nez à l'eau avec Lo'ak mais on ne comprends pas les signes que Tsireya nous fais.
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Neteyam x Ao'nung
FanficNeteyam x Ao'nung. « Je passe mes mains sur ses coudes, j'ai pas assez de courage pour faire plus, pour le prendre dans mes bras. - Ok. Je le regarde quelques secondes, intensément, j'allais lui dire que je lui en veux plus. Mais il parle de nouvea...