IV. Un pain à 5 doitgs

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Ao'nung se lève, je tape doucement des mains pour encourager les danseurs, il s'assoit à côté de moi. Il ne m'a pas dis un seul mot, il ris et parle fort avec d'autres, mais il était là avec moi tout ce temps sans jamais faire plus qu'être là.

Village Awa'atlu ; Marui des Sully

Les trompette sont soufflées alors que la matinée vient à peine de commencer. Je me penche hors de mon hamac et hors de mon sommeil, avec Tuk et Kiri on met le nez dehors, je prenais sur mon dos la petite dernière avec mes faibles forces du réveil pour l'emmener vers l'endroit le plus proche de se trouver l'animation du jour, c'est rare, la dernière fois que j'ai entendu ces instruments c'était le jour de notre arrivée. Le soleil menait sa petite course vers le ciel et en parallèle on voyais arrivée une armée de Tsurak dirigés par des Na'vi du village sûrement. Maintenant qu'on a passer plusieurs jours ici, les habitants ont moins peur et une femme avec qui on a déjà partager le repas, Minaa, prend la parole à coté de nous après nous avoir salué.
- Les chasseurs sont de retours ! S'exclame à nous Minaa.
- Les chasseurs ? Répète Kiri.
Tout le monde se précipitent pour les accueillir, ils sont habillés avec de beaux Iknimaya (voir vocabulaire !), ils ont des tatouages presque aussi impressionnant que ceux de Tonowari. Ces nouveaux arrivants déposent de gros filets remplies de poissons que je n'avais encore jamais vu, des gourdes, des sacs, des paniers. Des cris, des rires, des gens heureux, Tuk bouge énormément sur mon dos à cause de la joie frénétique ambiante, je la sens descendre d'un coup, je me retourne et la vois dans les bras de Ao'nung, il affiche le même sourire malicieux que d'habitude, c'est lui qui me la retirée pour la prendre sur ses épaules.

- Vous êtes pile à l'heure pour le retour des chasseurs. Il nous dit.
- Qui sont-ils ? Demande Tuk enthousiaste.
- Une fois tous les sept jours un groupe se forment et ils partent plusieurs jours loin des récifs pour ramener des nouvelles provisions, là ça faisait déjà quelques jours qu'ils auraient dû revenir c'est pour ça que le peuple est particulièrement content.

Il accompagne Tuk dans ses exclamations et ses questions sur toute l'animation autour de nous, Kiri les écoutes et réponds, elle a l'air très intéressée, pendants que je reste immobile à les regarder, quand est-ce qu'Ao'nung ne souris pas ? À chaque fois que je le vois il a un sourire, bon la plupart du temps il est espiègle, arrogant, narquois, et moqueur, ironique, et aussi insolent, puis amusant, doux, et lumineux, charmant et...

- Ao'nung ! Quelqu'un cris, il interrompt mes pensées.

On se retourne vers la voix qui m'ai inconnue, un grand Na'vi qui avais l'air d'avoir à peu près mon âge, peut-être un peu plus âgé se poste devant nous,il est trempé et vêtu d'un fameux Iknimaya, il doit faire partie des chasseurs dont m'a parler Ao'nung. Son visage est plus fin que la plupart des mâles ici, il est aussi grand que papa, il a des petites cicatrices sur le nez, et des coquillages autour du cou. Je le vois prendre dans ses bras le Na'vi de l'eau qui nous accompagnait moi et mes sœurs pendant qu'elles disaient bonjour aussi.

- Bonjour jeunes Omatikaya, on m'a parler de vous mais je ne pensais pas rencontrer les nouvelles célébrités local de si bon matin. Il dis ça en me faisant le signe du salut que je lui rend.
- Bonjour je suis Neteyam.
- Moi c'est Tuk !
- Adorable, j'ai hâte d'apprendre à mieux vous connaître, je suis Uvogin. Il m'adresse un sourire et caresse la tête de Tuk.
- Bientôt je viendrai avec vous. Nous confis Ao'nung. Ma cérémonie est dans moins d'un mois, mes parent m'ont dit qu'ils ont confiance en mes capacités. Il termine sa phrase fièrement.
- En parlant de ça ta mère te cherche, je l'ai entendu dire que si tu n'es pas là dans les 10 secondes elle allait jeter son fils dans la fosse. Il lui répond en riant et en décoiffant son chignon.
Ao'nung nous laisse après avoir grimacé, je le regarde partir jusqu'à ne plus le voir, disparaître dans la foule. Il ne nous a pas dis au revoir.
- Navré de t'avoir enlever ton ami, mais on a besoin de bras pour aider à porter le ravitaillement. Il s'adresse à moi.
- Non, je...
- Je vais aussi devoir te laisser jeune guerrier, au plaisir de te revoir. Il attrape fermement ma main.
- C'est- Ce sera un honneur. Je lui rend sa poigne.
- Un jeune homme poli. Il hoche la tête. Ça ne m'étonne pas de la part d'un fils de la famille Sully. Viens me voir cet après midi, on se réunis pour tisser de nouveaux pagnes, ce sera l'occasion d'apprendre à se connaître. Et Ao'nung sera là aussi.

Neteyam x Ao'nungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant