Chapitre 1

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8h00, lundi.

Il est huit heures du matin lorsque le réveil sonne.
Les rideaux sont ouverts, ce qui laisse entrer quelques rayons de soleil.
J'ouvre difficilement les yeux à cause des quelques rayons qui parcourent la pièce.
Je me retourne du lit et je vois qu'il est déjà parti.
Je pousse un soupir.
Je ne sais pas si il est déjà parti au commissariat ou si il est à l'atelier, mais il me manque déjà. Nous venons de passer une magnifique nuit et j'aurais aimé qu'il soit présent lors de mon réveil.

L'heure tourne, je décide donc de me lever, de m'habiller et de déjeuner.
Je descends les escaliers, je fais rentrer le chat qu'il a dû mettre dehors. Je m'avance vers la cuisine et observe un paquet posé sur le meuble de la cuisine.
Il m'a acheté quelque chose pour déjeuner.
Après une nuit comme nous venons de passer, il est souvent aux petits soins. Si ça pouvait rester comme ça tous les jours...

Après une bonne heure de préparation, je sors de chez moi et ferme la porte à clé.
Je monte dans ma voiture, allume le moteur et démarre.

Je viens de m'acheter une nouvelle voiture, une audi R8 !
Je rêve de ce modèle depuis que j'ai douze ans. Après plusieurs années à économiser, j'ai enfin réussi la semaine dernière à acquérir cette merveille.

Il y a déjà des bouchons dans la rue.
Je patiente donc et mets la radio. Je l'arrête assez rapidement car rien n'est intéressant. Entre les informations où ils parlent de l'économie du pays et le dernier meurtre du tueur au puzzle, qui remonte il y a maintenant trois semaines, et les musiques, enfin si on peut les appeler comme ça... Le rap n'est en aucun cas de la musique. Des paroles qui ne veulent rien dire la plus part des fois, des insultes à tout va et un non-respect de la femme ou de la police, je m'en passe volontiers.

J'arrête donc la radio et branche mon téléphone pour mettre de la bonne musique. Quel plaisir d'écouter Queen avant d'aller au travail...

C'est à ce moment que je vois un homme courir avec un sac à la main. Une vieille dame hurle et lui court après.
Putain, la journée commence bien...

Je décide donc de sortir de la voiture et voilà que je commence un sprint.
Il remonte toute la rue Gordon et tourne sur le boulevard Henri III. Je le rattrape et lui saute dessus.

-Police ! Ne bougez plus ! j'hurle autour des passants.

L'homme se laisse faire et se relève. Coopératif aujourd'hui. La vieille dame arrive toute essoufflée. Je lui remets son sac à main et lui demande ses informations personnelles pour une éventuelle plainte. J'appelle mes collèges qui viennent le chercher assez rapidement.

Je remonte dans ma voiture sous les bruits de klaxon. Oui les gens sont râleurs, mais je ne vous apprends rien. Ils sont tout le temps pressés et ne profitent pas de la vie. Ils finiront par le regretter un jour ou l'autre...

J'arrive enfin au commissariat. Je rentre et traverse le long couloir où des hommes sont déjà présents à cette heure si.
Ils font pitié sérieusement...
La plus part ne sont même pas majeur ! Quelle tristesse de se retrouver dans un commissariat à dix heures et demi, au lieu d'être chez soi.

J'ouvre la porte du bureau, retire mon manteau et m'installe. Je replis les manches de ma chemise et trie les milliers de dossiers qui se trouve sur mon bureau.
Soudain, j'entends toquer à la porte.

-Vous pouvez entrer ! je m'exclame.

-Bonjour agent Brown, ces quelques journées de congés vous ont fait du bien ?me questionne t'il du haut de ses un mètre quatre-vingt-dix.

-Tout à fait Smith. Et je vous en remercie.
Que puis-je faire pour vous ?

-J'aimerais vous entendre sur le sujet du dernier meurtre qui s'est déroulé la semaine dernière...Je sais qu'il était assez traumatisant mais vous comprenez, nous avons...

-Oui je comprends ! je le coupe.
Je serais dans votre bureau à seize heures cela vous convient il ?

-C'est parfait !

Il referme la porte, je pousse un long soupir, quand celui ci réouvre la porte.

-Au faite agent Brown, avez-vous vu Hoffman ? Il ne s'est pas présenté aujourd'hui ni hier, me questionne t'il.

-J'aurais voulu vous aider mais malheureusement je ne sais pas où il se trouve.

-D'accord très bien.

Cette fois-ci il referme la porte pour de bon. Encore une fois convoquée. Forcément je bosse sur l'affaire, mais c'est vraiment une tâche dont j'ai horreur de réaliser.

Je passe la matinée à ranger mon bureau et les dossiers qui s'y trouve.
Je décide donc de sortir déjeuner.
Je ferme la porte à clé, quand une main se pose sur la mienne. Je pourrais reconnaître cette main entre des milliers. Je me retourne légèrement et je sens son souffle chaud dans mon cou. Son parfum rentre dans mes narines. Je tourne encore la tête légèrement et je vois maintenant les mèches de ses cheveux bruns.
Je n'arrive pas à savoir si il veut me voir pour une bonne ou une mauvaise raison, mais je décide de réouvrir la porte.

Nous rentrons tout les deux dans le bureau et je ferme la porte quand il me porte et me dépose sur mon bureau. Il m'embrasse avec force. Ses mains sont si douces. Il les dépose sur mon visage et me caresse les joues.
Il met les mèches de mes cheveux châtains derrières mes oreilles et continue de m'embrasser si chaleureusement. Nos souffles commencent à s'accorder. Mon cœur commence à battre de plus en plus fort. Nos lèvres se mélangent à une vitesse extraordinaire. Il commence à déboutonner sa chemise et je fais de même. Tout d'un coup la poignée de la porte commence à se tourner. Il se retourne vers la porte, puis recentre son regard sur moi. Nos regards disent exactement la même chose. Nous sommes dans l'énervement mais aussi dans l'étonnement.

-Agent Brown, si vous m'entendez, dépêchez vous, nous avons trouver un autre corps ! j'entends de l'autre côté de la porte.

Il me fixe et me lance un regard. Un sourire apparaît sur son visage. Ça y est, ils ont trouvé le corps.

Il dépose un baiser sur mes lèvres chaudes, puis se penche vers moi.

-Je pense que l'on devrait y aller...je chuchote.

Son souffle chaud se pose sur mon cou, ce qui me provoque un léger frisson. Je mourais d'envie de le faire maintenant, ici sur ce bureau, mais le travail est plus important que ça.

-Tu as raison, au faites, tu ne t'es pas présenté à l'accueil aujourd'hui. Smith s'inquiète.

Il se redresse et s'avance vers la porte.

-Il me verra sur les lieux du crime, m'annonce t'il avec un petit sourire.

Il commence à ouvrir la porte quand je me lève et pose mon dos le long de celle-ci.

-Attends un peu, on a un peu de temps devant nous non ?

-Ava...

-J'obtiens toujours ce que je souhaite.

Un léger sourire s'affiche sur mon visage.

Nous nous embrassons violemment pendant quelques minutes avant que mon téléphone sonne.

-J'en ai marre de ce téléphone, je peste.

Il râle et balance mon téléphone du bureau. Celui-ci continue de sonner tout de même.

Je me rassois correctement sur mon bureau et le repousse gentiment de mes lèvres.

-On ferait mieux d'y aller, j'annonce cette fois-ci.

-Donc tu me provoques et ensuite tu décides de t'arrêter au moment où les choses deviennent sérieuses ? me dit-il avec un air boudeur.

-On a plus de temps, tu as été trop long, j'ironise.

Je lui lance un sourire provocateur accompagné d'un clin d'œil, puis je quitte le bureau.

Vivre ou mourir ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant