One Shot - Bucky Barnes

Histoire 9 : Orage.

𝐍𝐃𝐀 : Je suis sceptique quant à ce chapitre, mais cela fait un moment déjà que je n'ai pas publiée, donc enjoy, et encore désolé pour l'attente, je ne suis pas du tout régulière dans mes écrits ♡

♫ 𝐋𝐢𝐟𝐭 𝐌𝐞 𝐔𝐩 𝐛𝐲 𝐑𝐢𝐡𝐚𝐧𝐧𝐚.

Le ciel gronde, la maison est plongée dans le noir total, et seul les éclairs sont source de lumière dans cette ambiance lugubre.

Dans un coin de la pièce se trouve Lia.
Vu de l'extérieur, elle semble silencieuse et tranquille, assise sur le sol fait de carrelage, mais à l'intérieur c'est une tempête, elle est tétanisée.

Lia a une phobie de l'orage, et tout ça est dû à un traumatisme d'enfance.

Lorsque les parents de cette dernière s'en allaient au travail, Lia était souvent seule à la maison, mais un jour il fallu que le temps en fasse des siennes.
La jeune fille s'occupait, seule il était compliqué de s'amuser, mais heureusement pour elle, de nombreux jeux parsemaient sa chambre. C'est donc armée de ses fidèles poupées qu'elle leurs inventait des histoires, le tout sous le bruit du tonnerre, ce dernier ne l'importunait guère. Mais il a fallu qu'un éclair frappe un arbre non loin de sa fenêtre, tout ça sous ses yeux terrifiés, pour en produire une peur affreuse.

Depuis, elle ne supporte pas être seule chez elle, pendant un orage.

Sa peur des éclairs la paralyse au point de ne pas oser bouger pour fermer les volets, la simple vision de leurs flashs blanc est une torture.
A chaque fois qu'elle ferme les yeux elle revoit l'image de cet arbre tomber si proche d'elle, elle revoit sa vie défiler.

Le froid du carrelage sous elle, est la seule sensation qui la maintient consciente du monde qui l'entoure, autrement elle aurait déjà sombré dans un état second.
Ses bras tremblent et sa respiration est coupée dû aux sanglots qu'elle retient pour ne pas faire de bruit.

Son état de paralysie ne lui permets même pas d'aller décrocher son téléphone qui lui, vibre depuis maintenant 5 minutes en boucle.
Elle aimerait se lever, mais le bruit la cloue au sol tant la peur la pétrifie.

Bien sûr, le temps est contre elle le jour où Bucky est sensé rentrer tard.

Bucky est son fiancé, il en a fallu du temps pour qu'ils en arrivent au point du mariage, car le doute l'empêchait de vivre pleinement ces moments que la vie leur offrait.
Il est un homme dépourvu de confiance en lui, ou même envers les personnes. C'est quelqu'un qui a un besoin constant d'extérioriser, qui a besoin qu'on le rassure, mais surtout qui a besoin qu'on lui montre qu'il mérite d'être aimé.

Lia a su être cet échappatoire lui permettant de se reposer, d'être lui même sans jugements, et malgré tous ces problèmes, elle a su être patiente, en lui laissant tout l'espace qu'il souhaitait.

- Tu le fais si tu en as envie.

- Tu mérites d'être écouté.

- Si tu veux venir me parler, viens, je ne t'en empêcherai pas.

- C'est toi qui décides.

- Tu n'es pas un monstre.

- Je t'aime.

Et c'est avec ces phrases d'encouragements que leur relation s'est installée et a pris de l'ampleur.
Elle lui avait réappris la vie, et redonné le goût de l'amour.

La simple pensée de son homme redonnait un peu d'espoir à la jeune femme, qui avait repris depuis quelques secondes, des couleurs, abandonnant peu à peu son teint cadavérique.

L'orage avait diminué mais il demeurait toujours.

La vibration de son téléphone contre le bois de la table lui déchirait les tympans, et elle en devenait folle, mais jamais elle ne bougerait.
Elle s'était créé une bulle, certes remplie d'une angoisse pesante, mais elle n'en sortirait pas pour autant.

C'est en se balançant, la respiration forte, que Bucky la trouvera.

Ce dernier, n'ayant pas de nouvelles d'elle, était rentré en trombe dans la maison, paniqué à l'idée qu'on puisse l'atteindre.
Il était au courant des terreurs de Lia, mais les nombreux appels manqués l'avaient tout de même inquiétés.

- C'est fini, je suis là.
Dit-il en prenant ses mains dans les siennes.

Son geste eu pour effet de la faire sursauter, cette dernière ne l'avait effectivement pas entendu entrer, néanmoins elle ne pouvait décrire le soulagement qui l'habitait dès lors que ses yeux marrons rencontrèrent les glacés.

- J'ai peur buck.
Lui répond-elle en enfouissant sa tête dans son cou.

- Je sais.
Approuve-t'il en l'entourant de ses bras musclés.

C'est sur le canapé du salon, avec des bougies allumées sur la table basse, que Bucky et Lia finissent leur soirée à base de réconfort et de câlins.
On dit aussi que Bucky lira ensuite un passage de son livre préféré à haute voix, afin d'apaiser sa dulcinée.