Chapitre 47: retrouvailles

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NB: l'artwork n'est pas de moi, il appartient à son auteur. Si jamais il veut que je le retire, il peut me MP.


Alors que Zoro atteignait la porte arrière de l'infirmerie, il s'arrêta un instant devant la petite fenêtre circulaire. Il pouvait voir Chopper en train de moudre des herbes, l'air déterminé, son petit nez bleu collé sur les pages d'un livre usé. Zoro se pencha un peu plus pour essayer d'apercevoir le cuisinier.

Il pouvait voir un bras mince et pâle relié à une intraveineuse de sang et à une poche d'un liquide clair teinté de vert. Sanji était torse nu, sa poitrine se soulevant et s'abaissant régulièrement, la sueur lavant le sel de son visage et de son cou en fines gouttelettes. Zoro pouvait lire une légère douleur dans l'expression du blond : ses sourcils froncés étaient baissés et ses lèvres formaient une fine ligne.

Chopper sauta de son fauteuil pivotant, tenant une grosse seringue dans ses petits sabots. Le médecin traversa la pièce en un clin d'œil, ajustant soigneusement les intraveineuses avant de tirer le rideau. Zoro fronça les sourcils, sa vue étant complètement obscurcie. Pendant une seconde, il envisagea de frapper, mais son bon sens l'emporta. Déranger Chopper, surtout au milieu d'une piqûre, n'était pas une bonne idée.

Les secondes passèrent et les rideaux restèrent tirés, la silhouette de Chopper étant à peine visible au travers. Zoro grogna un peu, se grattant la mâchoire en se retournant. Il se sentait stupide de rester devant la porte comme ça. Il ne pouvait plus rien faire pour aider Sanji, alors autant aller se laver et faire confiance à l'habileté de Chopper.

Normalement, Zoro ne prenait pas la peine d'utiliser la baignoire géante du Sunny: il n'était pas très à l'aise à l'idée de passer un long moment nu et immergé, avec ses épées et ses vêtements hors de portée. Les douches suffisaient généralement à le laver, et il n'aimait pas attendre que la baignoire se remplisse alors qu'il aurait pu en profiter pour faire quelque chose de plus constructif, comme la sieste.

Il prenait des bains une fois par semaine, les autres jours, il utilisait surtout la douche après un entraînement ou un combat difficile. Il voyait bien l'intérêt d'avoir une baignoire géante : on pouvait facilement y mettre trois personnes.

Robin et Nami avaient un jour acheté sur une île un sel de bain étrange, qui transformait la baignoire en une fausse source chaude et avait permis aux hommes de l'équipage d'utiliser le reste une fois qu'elles avaient terminé. Cela avait été agréable : l'alcool avait toujours meilleur goût lorsqu'on se baignait dans une source d'eau chaude.

Zoro ne prit pas la peine de faire attention lorsqu'il enleva les vêtements humides de la Marine et les jeta à la poubelle. Un pantalon aussi serré rendait les mouvements difficiles : il n'avait aucune idée de la façon dont le cuisinier avait réussi à se battre dans ces vêtements. Mais ils lui allaient bien, Zoro ne pouvait pas dire le contraire.

Se disant qu'il s'entraînerait quand il aurait fini de nettoyer le sel qui le démangeait, Zoro décida de prendre une douche rapide. Il se doucherait à nouveau lorsqu'il aurait fini de s'entraîner pour la journée, et prendrait peut-être même quelque chose à boire. Après tout, l'alcool avait meilleur goût après une bonne séance d'entraînement.

L'esprit de Zoro dériva sur les événements de la journée : peut-être que Sanji se réveillerait et voudrait utiliser le bain géant. Zoro regarda la baignoire à travers les tubes amenant l'eau filtrée du Sunny. Cela ne le dérangerait pas de prendre un bain s'il avait de la compagnie. Après tout, l'alcool a meilleur goût avec les autres.

Zoro fronça les sourcils : depuis combien de temps n'avait-il pas bu un verre ? Il avait bien eu quelque chose qui ressemblait à un verre à Impel Down, mais le goût était affreux. Il avait hâte d'être à cette fête au dîner, mais là il était encore un peu trop tôt pour commencer à boire, à 8 heures du matin.

Impel Down, la suite et fin [trad, terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant