"-Ne tombe jamais entre les crocs d'Alpha, tu n'en sortira jamais"
Cette simple phrase ornait mes journées, je ne comprenais pas le sens et la valeur qu'elle me donnait jusqu'à ce jour où tout à basculer.
"-Comment voulez-vous que j'accepte de me ma...
"Si tu pouvais lire dans mes pensées, tu serais en larme"
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Maison inconnue Daiki pov
L'odeur du sang imbibe mes narines, le sol remplie d'une flaque rouge sombre, des traces de mains laissant des empreintes sur son chemin, je suis sur les pas de ma victime qui tente de sauver sa funeste vie, mais ce qu'il fait ne sert à rien,
On ne peut pas échapper à son destin, mêmeles plus cruels, il est écrit depuis ta naissance et il te suivra jusqu'à ta tombe.
Il a rempé jusqu'à une chambre qui s'est avérée être une chambre d'enfant, des empreintes de sang tâchent les murs, le décort parfait de la pièce me laisse un instant de nostalgie,
Comment serait Kurai si vous étiez toujours parmis nous ?
Un soupire frustrant sors de mes lèvres, une pointe de curiosité me vient lorsque je tombe sur le cadre d'une photo d'une petite famille, il s'agit de ma victime, sa femme et sa petite fille qui doit avoir dans les cinq ans, cette photo date d'il y a maintenant trois ans je pense au vu de la date écrite sur cette photo.
Je pose mon regard sur l'homme ensanglanté allonger à même le sol, soutenue par ses coudes, il me regarde avec terreur, ses pupilles ne montrent que très clairement de la crainte et de l'inquiétude envers ma personne. Tyson Frik, ma victime.
Daiki- Où sont-elles ?
Je pointe mon flingue directement sur le cadre qui argente le mur de la pièce.
Tyson- Ne me faites pas croire que vous ne le savez pas
Oui c'est exact, je le sais, je connais toute l'histoire de A à Z, rien que d'y repenser cela m'en fou la nausée, comment peut-on faire cela à sa propre femme et sa propre fille, jamais personne n'aurait idée de ce que ce monstre a pu faire, jamais.
Daiki- Je veux que cela sorte de ta bouche
Tyson- Mortes. Elles sont mortes.
Daiki- Il me manque la partie essentiel de l'info
Il prend une profonde inspiration tout en fermant les yeux, comme si ce qu'il allait me raconter l'affecterait de toute part, mais pour moi, rien que de le voir respirer encore me fou une haine incommensurable, il n'y a pas de mot pour décrire l'horreur que je veux lui faire subir.
Tyson- Je..je croulais sous les dettes..je ne pouvais plus subvenir à nos moyens, j'en devenais complètement malade, un soir je suis rentré d'un bar..
Je respire à mon tour de l'oxygène pour me préparer mentalement à ce que je m'apprête à entendre, un flot de colère coule dans mes veines, mes mains se ferment mécaniquement, je compte dans ma tête afin de contrôler cette haine qui ne souhaite qu'une chose,
