Chapitre 1✨️

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Une pluie digne d'une tempête d'un film américain commençait à s'abattre sur la ville, mélangée au froid du début de l'hiver. Noriko pouvait à peine sentir le bout de ses doigts et de ses orteils.
Déambulant sans but réel dans les rues malfamées mais étrangement calmes, au vu de toutes les affiches de recherche qui ornent une parties des commissariats de la ville, rester cachée était la meilleure solution qu'elle ai trouvé avant ça.

Morte de peur, main scotchée sur son arme située dans sa poche prête à dégainer à tout instant si nécessaire. Elle suis épuisée mais le sentiment d'insécurité et de peur la force à rester debout.

Vivant une vie paisible jusqu'au jour où tout a basculé et c'est devenu, comment dire...L'enfer ? Enfin si on peut appeler ça l'enfer.
"Je dois trouver un téléphone, il faut que je lui parle avant de partir."

Sa décision est prise.

Il lui reste une balle dans mon chargeur, ridicule n'est-ce pas ? Elle fini par trouver une cabine téléphonique pas très loin et compose les mains tremblantes son numéro de fixe, la boule au ventre elle attends, une sonnerie après l'autre jusqu'à ce qu'elle entende une respiration lourde à l'autre bout du fil.

- : Noriko ? C'est toi ?

De petites larmes suintaient le long de ses joues, sa voix m'avait manqué. Rassurée de savoir qu'elle va bien, Noriko poussa un petit soupir de soulagement avant de prendre la parole

- : Mamy...

- : Mon dieu Noriko, dis-moi ce qu'il se passe, dis-moi que les infos mentent...Dis-moi que c'est faux, je t'en prie...

Elle entendait sa voix se crisper et ses reniflements à travers le téléphone, elle devait être en train de pleurer.

- : Je n'ai pas beaucoup de temps il faut que je te laisse, prend bien soin de toi d'accord ?

C'était la dernière fois qu'elle entendait sa voix, une voix brisée par des sanglots, je pense qu'il n'y a pas pire comme au revoir.

Elle déposa difficilement le téléphone dans son encoche pour raccrocher et sécha ses larmes, c'est trop tard pour les regrets alors pleurer ne sert à rien se disait-elle. La nuit est tombée depuis un peu plus d'une heure, le faible éclairage des rues de ce trou paumé de la ville n'est pas rassurant, accentuant son insécurité.

Elle se retourna doucement pour partir de cette cabine pour essayer de trouver un semblant d'endroit sûr pour passer la nuit mais une sueur froide lui fit se stopper net, lui donnant la chair de poule. Quelqu'un l'observait à quelques mètres de sa position. Sa silhouette n'était pas imposante mais son aura, était terrifiante. Terrifiante à un point où elle se sentait étouffée malgré la distance qui les séparait, elle ne voyait pas son visage à cause de la pénombre et surement à cause de la capuche du pull qu'il portait.

son intuition lui fit comprendre une chose, elle devais partir d'ici. elle inspirait profondément mettant un pied devant l'autre à une allure de plus en plus rapide dans l'espoir qu'il ne la suive pas, elle jetai un coup d'œil par-dessus son épaule et sa crainte s'est avérée vraie, il la suivait.

-: La panique ne doit pas prendre le dessus sur ma raison, je ne peux pas gaspiller la seule balle qu'il me reste, réfléchis Noriko, réfléchis.

Il faut qu'elle le prenne par surprise et pour ça elle doit réussir à le semer, se faufiler dans un bâtiment est parfait. Les questions affluent dans son esprit, qu'est-ce qu'il me veut ? Qui est-ce ? Mais elle n'a pas le temps de trouver des réponses, elle dois agir. Sans inadvertance, elle m'avançait dans des rues plus animées,

-: Merde jura-t-elle. Tant pis, il faut que je rentre dans un immeuble, n'importe lequel.

Elle déposa sa main sur la poignée de porte et l'ouvri et se faufila à travers le monde, le passage est bloqué l'obligeant à relever la tête. Elle est tombée dans un club de striptease. Tous ces hommes en chaleur lui donnaient envie de vomir. Elle regarda derrière elle, il est toujours entrain de la suivre. Grâce aux lumières de la salle, elle pouvait percevoir la couleur de ses cheveux, des cheveux noirs, il fini par la remarquer et s'avança dans sa direction. Elle ne perd plus de temps et fonce dans les coulisses, passe par la porte de derrière et elle est enfin sortie de cet enfer.

Difficilement elle reprit ses esprits, adossée contre le mur à coté de la porte extérieure, elle sort son arme et enlève la sécurité en attendant l'homme qui est à ses trousses, diminuant un maximum sa respiration. La porte s'ouvrit à nouveau à peine quelques secondes après elle et c'était lui, il était dos à elle, vulnérable. Elle l'entendit pousser un soupir et prononcer le mot « merde ! » avant de pointer son arme sur lui. Le bruit du chargement le fit se stopper net et ne bougeait plus.

- : Qui es-tu et qu'est ce que tu me veux ? Je n'hésiterai pas à tirer alors réponds moi.

Il ne répondait pas mais releva doucement le bras pour ôter sa capuche lui laissant enfin voir sa tête. Ce tatouage...C'est celui de Draken...Non, Draken est mort, ça ne pouvait pas être lui. Un agent de la brigade ? Non, il l'aurait déjà tuée dès l'instant où elle a quitté la cabine téléphonique.

- : Je t'ai posé une question. Qui es-tu et qu'est ce que tu me veux ? Répétais-je à nouveau en déposant mon doigt sur la gâchette.

- : Tu m'as bien eu, je dois l'admettre. Finit-il par répondre. Cette voix, elle m'est familière, beaucoup trop même.

Il se tourna doucement pour se mettre face à elle, ses yeux s'écarquillèrent d'un coup, ces mimiques, ces yeux, ce regard. Ça ne pouvait être que lui mais comment...Dans l'incompréhension et dans la surprise, elle baissa sa garde en laissant retomber lourdement son bras le long de son corps. L'aura qui lui avait donné la chair de poule tout à l'heure, c'était lui...Elle l'aurait tuée sur place. Noriko resta plantée là, les yeux grands ouvert et la bouche entrouverte, la respiration presque coupée. Aux premiers abords, cet homme n'a plus rien de celui qu'elle a connu il y'a une dizaine d'années, son regard est vide et sombre.

- : Mikey ?


Dernière danse (Mikey x Oc) (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant