Dernière danse (Mikey x Oc) (Terminée)

Chapitre 27✨

- : Je m'inquiète parce que je t'aime espèce de crétin ! Lui hurlais-je dessus.

J'ai vraiment dit ça ? Je n'ai pas su me contrôler.
Pour une fois, son visage était expressif, il était surpris dans un premier temps mais cette surprise se transforma en joie. Il se mit à sourire bêtement, comme un gosse.

Comme si toute sa journée avait été refaite.

- : Vraiment ?

- : Depuis le début.

- : Je peux ?

Je sais ce qu'il veut, du moins je crois le savoir. Ses mains me rapprochaient encore plus de lui, jusqu'à ce que nos deux corps se touchent.
Je commence à rougir, je suis entrain de me demander où est passé ma franchise de l'autre soir pour avoir fait le premier pas.
Non, cette fois je veux que ce soit lui qu'il le prouve.

Ses mains viennent se loger sur mes joues et ma nuque, me procurant un frisson.
Elles étaient gelées.
Mais un baiser, ça réchauffe.

J'acquiesça d'un geste de la tête et il ne perdit pas une seconde de plus et se rapprocha jusqu'à ce que je sente enfin ses lèvres sur les miennes.

Cette sensation, je ne m'en lasserai jamais.
Il s'intensifie légèrement, si bien que je commence à passer mes mains sur lui, remontant jusqu'à son cou effleurant son tatouage.
Il se recule légèrement pour reprendre un peu d'air et recommencer aussitôt.

J'aimerai que ce moment ne s'arrête pas.

Mais un raclement de gorge nous a surpris tout les deux et on se sépara aussitôt.

- : Je voulais pas vous déranger ~

C'était Ran qui venait colporter un message pour Mikey.

Je suis rouge de honte, d'avoir été prise en flagrant délit.

- : Izana te cherche Mikey.

Ils s'échangèrent un hochement de tête, qu'est ce qu'ils manigancent encore ?
Mikey me prit par les bras me forçant à le regarder dans les yeux.

- : Je vais devoir te laisser.

Mon visage se contracta d'un coup, dans l'incompréhension.

- : T'es sérieux là ?

Il se fou de ma gueule là, on était entrain de se rouler une grosse pelle, il n'y a même pas 2min et maintenant il s'en va comme de rien était ? Je vais le tuer, c'est sur.

- : Je t'expliquerai plus tard.

Sans un mot de plus, il rejoignit Ran qui attendait devant la porte menant au toit et partirent ensemble.

Je rêve, je viens de me prendre un lapin en beauté.

***

J'ai faim.
Je descend l'étage pour aller me prendre un snack pour casser mes crampes d'estomac.

- : Qu'est ce que tu fous là ?
Oh non pitié pas lui.
Comme par hasard, c'est le seul à rester ici alors que tout le monde est parti.

- : T'es sourde ?

- : Plus d'aimabilité et je répondrais peut-être. Disais-je sèchement en lui tournant le dos pour attraper un verre que je remplis d'eau et déposa sur la table derrière moi pour prendre mon encas.

Je l'entendais chipoter à quelque chose et ricaner derrière moi, un vrai psychopathe.

- : T'as pas intérêt à faire souffrir Mikey.

Pardon, il est sérieux là ? Il est entrain d'inverser les rôles ce fou. Reste calme Noriko, il n'en vaut pas la peine.
Je retourne, attrape mon verre et bois quelques gorgés sans savoir qu'il venait de mettre quelque chose dedans.

Elle est dégeu cette eau, un arrière goût de truc pas frais.

- : T'es trop coincée à mon goût.

-: Qu'est ce que tu m'as fait ? Demandais-je en laissant tomber mon verre, se brisant sur le sol.

Cet enfoiré à profité du fait qu'il n'y avait que nous deux, ce soir.

J'avais chaud, je commençais à transpirer abondamment, ma vision se doublait et ma respiration devenait instable comme si j'allais étouffer m'obligeant à prendre de plus grandes bouffées d'air.  

Ce psychopathe ne disait rien, il ne faisait qu'observer mon état empirer.
Ma crâne me fait un mal de chien, je place mes mains et fais pression avec sur ma tête. Recroquevillant mes doigts dans mes cheveux jusqu'à me les arracher. 

Je relève la tête en ayant la sensation qu'on me touche de partout, je me lève de ma chaise d'un énorme bond, je le vois. Il est partout. 

La peur et la panique commence à s'emparer de moi, mes larmes coulent sans que je ne puise les contrôler.
- : Vas-t-en ! Vas-t-en ! Vas-t-en ! Dégage !

PDV extérieur. 

Sa petite blague ayant prit beaucoup plus d'ampleur que prévu, Sanzu se mit à paniquer légèrement. 

Il se leva de sa chaise en voulant s'approcher d'elle mais à peine sa main effleura sa peau qu'elle hurla de ne pas la toucher et tomba derrière la première sur le sol . Il croisa son regard empli de terreur et comprit qu'il venait de faire une énorme connerie. 

Noriko dans son état de panique absolue, rampa à reculons jusqu'à ce relever et courir comme elle le pouvait pour aller se réfugier. 

Elle dévalisa les escaliers qui séparent les deux étages en manquant de tomber à plusieurs reprises, et couru jusqu'à sa chambre. La main tremblante sur la poigné peinant à l'ouvrir, elle réussi enfin et se précipita à l'intérieur en claquant la porte tellement fort qu'elle fit trembler les cadres accrocher sur le mur. 

Soudain, elle entendit d'énormes bruits sourds se rapprocher de sa porte, quelque chose tambourinait à la porte. 

Elle recula et boucha ses oreilles en criant de la laisser tranquille.
Elle était brûlante, elle avait l'impression de prendre feu. Elle se réfugia à nouveau, cette fois dans sa salle de bain. 

Recroqueviller sur elle-même en position foetale dans le fin fond de sa douche, l'eau glacée se déversant sur elle.
Ses mains tenant fermement son crâne, murmurant des jurons, priant qu'il parte, qu'il la laisse tranquille