Chapitre 7

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- Imaé Watckins?

Je me retournai et découvrit avec surprise Max, que faisait-il dans un endroit pareil?
Mon cœur cognait hardiment contre ma poitrine,et s'il faisait partit de ces combats, s'attaquerait-il à moi? Todd était-il là aussi ?
J'étais figée sur place tel du béton. Je n'arrivais plus à réfléchir normalement, je me tenais devant un dilemme. Partir en courant alors qu'il pourrait facilement me rattraper ou lui demander où je suis.
La deuxième option est la meilleure.

- Je, où suis-je et que fais-tu là?

Il se grattait la nuque visiblement gêné alors que j'attendais avec impatience la réponse. Je m'avançais vers lui et lui reposais mes questions en parlant plus fort.
Il rigola, pas très sûr de lui et je lui attrapai durement le poignet alors qu'il sortit un cri de stupeur. A peine eut-il le temps de sortir ce son comparable à un moineau qu'il m'attrapait à son tour le bras mais avec autant de violence qu'un buffle. Ses yeux noircis de colère ne lui allaient pas. Je me tordis de douleur sous son touché froid.

- Tu me fais mal Max, arrête!

Quand il remarqua la grimace sur mon visage il s'arrêta net et m'envoya un regard peiné. Il commença par la suite à me masser mon avant bras endoloris tout en murmurant des excuses.

- Mon dieu, Doto va me tuer... Désolé, désolé... Murmurait-il doucement en me regardant dans les yeux. Les siens étaient redevenus bruns scintillants.

- Qui est Doto? Demandais-je intriguée.

- Euh, ben Todd. Je vais pas l'appeler Toto quand même, me sourit-il rieur.

Puis nous partîmes dans un fou rire jusqu'à ce qu'il reprenne son expression dure.

{ Pas de commentaires les pervers. X)}.

Il ressemblait à une glaciaire de marbre et jeta un coup d'œil derrière mon épaule, j'entendis une sorte de cloche ou de musique étrange puis remarquai que Max devenait de plus en plus affolé devant moi. Il me prit par mon bras qui n'avait rien subit et m'éloigna vers une sorte de parking qui n'était qu'à quelques mètres. Puis nous emmena à l'encontre d'une poubelle pour nous cacher derrière.
Des bruits de pas et des voix se rapprochaient de nous, je reconnaissais vaguement une des voix mais n'arrivais pas à l'identifier. A mes côtés, Max s'agitait, il avait l'air de lui aussi reconnaître les voix.

- Déstresse, c'est pas comme s'ils allaient nous boxer, ris-je à demi-sûre de moi.

- Bien, on ne sait jamais, tu ne les connaît pas! Renchérit-il sur la défensive.

- Qu'est ce qu'on fait? Enfin pour sortir d'ici. Puis tu ne m'as toujours pas répondu, c'est quoi cet endroit bordel?!

- Parle moins fort! Bon, si tu veux vraiment savoir on est dans un des hangars de combats. Maintenant arrête de parler que je nous trouve un moyen pour sortir d'ici sains et saufs.

- Mais toi tu étais là avant, alors pourquoi tu ne pourrais pas sortir sauf? Le questionnais-je intriguée.

- Parce que tu es avec moi, je n'ai pas le droit de montrer ou de parler de nos combats aux autres en dehors des membres de nos troupes.

- Troupes?

- Merde! Je n'aurais pas dû te dire tout ça!

- Mais tu la fais alo...

- Hey! Y'a des gens là-bas! Chopez-les! Cria une personne qui m'étais inconnue.

En un regard, le jeune homme à mes côtés me comprit et nous courûmes rapidement en sens inverse de la voix grave qui nous avait interpellée, plusieurs hommes nous coursaient, ils étaient assez baraqués. En même temps s'ils faisaient des combats illégaux, ils devaient avoir des muscles.
Je trébuchai sur une pierre tout en tremblant de peur, nous devions vite courir si je ne voulais pas y passer. Après tout, je ne connaissais pas grand chose à leur situation.
Mon souffle se faisait cour, Max me tendait la main pour qu'il puisse me tirer pour aller plus vite car après tout je n'étais pas très endurante.
Nous reprenions pas pour pas, le chemin que j'avais tracé à l'aller. Nos enjambées étaient fracassantes, je retournai ma tête derrière nous, un homme, vêtu d'un jogging simplement, s'approchait rapidement. Il me glaçait le sang, mon cœur fit un bond quand ses doigts me touchèrent le dos. De l'autre main, il avait un petit couteau qui était déjà dégoulinant de sang à la pointe.
De quel sang était-il trempé?
La réalité me sauta aux yeux, je n'étais pas dans un rêve, non. Il y avait des gens qui étaient capables d'atrocités.
Moi, qui avais toujours vécu dans un monde de coton rose, je n'avais jamais vu quelqu'un me pointer d'un couteau rouge à pars quand ma mère faisait saigner la dinde au Thanksgiving et encore je me rappelle qu'une fois j'étais partie vomir dans les toilettes après l'avoir vue à l'oeuvre.

Hope Of the PastOù les histoires vivent. Découvrez maintenant