Chapitre 15 : Un Viaje

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  Bonne lecture!
Anc_books🥀

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Sierra 



Assise devant mon armoire je rassemblais le peu d'habits que j'avais dans une valise. Ce matin Luis m'a communiqué les ordres de son Jefe, je cite : « Dis à l'infirmière de préparer ses bagages, elle m'accompagne au Mexique. Et qu'elle bouge son cul ! » Comment ne pas refuser quand c'est si gentiment demander ?

A vrai dire, je pensais que c'était un piège mais Esteban m'a affirmé qu'ils avaient besoin de moi. Nous devons bientôt partir et je n'étais pas du tout rassuré de voyager seul avec le chef du cartel, de plus c'était la première fois que je quittais la Colombie. Je n'avais jamais pris l'avion encore moins avec un homme qui a voulu me tuer à mainte reprise.

Je me levai lorsque Raphael entra dans la chambre, il m'avait l'air fatigué ces derniers temps, je ne le croisais pas beaucoup ni lui, ni le chef du cartel ce qui ne me déplaisait pas.

- Bella, je ne te dérange pas ?

- Non, je prépare ma valise. D'ailleurs il fait chaud au Mexique, n'est-ce pas ?

- Si, il fait extrêmement chaud. En parlant du voyage, c'est moi qui ai insisté pour que tu partes avec Miguel.

Je fronçais les sourcils, fermai ma valise et me rapprochai de lui.

- Pardon, et pourquoi ça ? Demandais-je sur la défensive.

- Parce que sans toi Miguel ne s'occupera pas de sa blessure.

Je devais donc jouer l'aide-soignante au Mexique ? De toute façon c'était ça le deal, je les soigne et il me laisse la vie sauve.

- Ne t'inquiète pas, si tout se passe bien dans deux jours vous rentrerai.

Une boule se forme dans le creux de mon ventre, si tout ne se passe pas bien alors personne ne pourra assurer ma sécurité. Il ne me reste qu'à prier le sainte esprit pour que tout se passe bien.

Raphael me lança un sourire rassurant.

- De toute façon tu es en très bonne compagnie, tu ne vas pas t'ennuyer ! plaisanta-t-il mais ça ne fit qu'agrandir ma boule de stresse.

Il est vrai que Raphael n'était pas ce que je pensais de lui au début, il s'assure que je ne manque de rien et se comporte chaleureusement avec moi loin du mafieux qui me menaçait dans une cellule.

Son talkie-walkie grisa.

« - Fait la descendre, ordonna le chef du cartel.

- Tout de suite Jefe, je répondis Raphael en me lançant un regard. »

Il prit ma valise et nous descendîmes les escaliers, l'envie de le supplier de me laisser en Colombie me traversa l'esprit mais je l'oubliai vite. Jamais, je supplierai ces gens-là. Si je dois mourir, je mourrai avec dignité.



Miguel 

Sierra: La captiva de Santa MartaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant