CHAPITRE 22: Une dernière chance

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Miguel



Deux semaines, près de deux semaines ont passé depuis notre dispute, et Sierra continue d'éviter tout contact avec moi. Ses regards évitent les miens, ses paroles se limitent au strict nécessaire. Malgré mes tentatives pour paraître indifférent, pour dissimuler la culpabilité qui me ronge, je suis tourmenté par le souvenir de la détresse dans ses yeux.

Je prends une profonde inspiration et toque à sa porte. Putain je suis le Jefe d'un putain de cartel comme je peu être stresser de parler a une femme. Reprend toi Mig tu vaux mieux que ça et elle reste la sœur de Diego ce putain de Reyes.

Je me glisse dans sa chambre, conscient de l'audace de mon geste mais incapable de rester à l'écart plus longtemps.

Elle est là, assise sur son lit, plongée dans un livre, son visage impassible dissimulant ses émotions. Mon cœur bat la chamade alors que je m'approche d'elle, une boule d'appréhension se formant dans ma gorge.

Putain de merde qu'est ce qu'il m'arrive?

Elle lève les yeux vers moi, son regard froid et distant.

      - Je peux vous aidez? dit-elle finalement, sa voix dénuée de toute émotion.


" Vous" alors on est repassé au vouvoiement? C'est mieux comme ca elle reste ma captive et moi son putain de bourreau.

      - Je t'ai cherchée dans la chambre de la villa, continuai-je, mon ton sûr de lui. Celle qu'on utilise comme infirmerie. Mais, comme il n'y avait personne à soigner là-bas, j'ai supposé que tu devais être ici.

Sierra me toise, son expression toujours aussi impénétrable.

     - Oui, je suis ici, répond-elle d'une voix neutre.


J'arque un sourcil face à sa réponse. Merde elle ne veut vraiment pas me parler.

      - Je voulais te parler de mes maux de tête, déclarai-je, ma voix sonnant plus assurée. Ils ne semblent pas vouloir partir, peu importe ce que je fais.

Sierra m'observe attentivement, évaluant mes paroles puis soupire.

      - Je vais voir ce que je peux faire, répond-elle finalement, sa voix dénuée de toute émotion. Il est important de ne pas ignorer les symptômes qui persistent. Je vais faire des recherches.

Alors que je m'apprête à partir, une question me brûle les lèvres, une question que j'ai longtemps repoussée, mais qui refuse de rester silencieuse.

Mon regard cherche le sien, cherchant à percer le voile de son impassibilité. Je sais que ma question peut sembler audacieuse, voire provocatrice, mais je ressens le besoin de m'assurer qu'elle se remet de l'incident, même si c'est moi qui en suis indirectement responsable.

Je réprime un soupir de frustration alors que je me résigne à l'évidence, elle ne veut clairement pas prolonger la conversation. Un sentiment de frustration monte en moi alors, je la regarde une dernière fois, sentant le poids de notre échange peser sur mes épaules. Puis, sans un mot de plus, je me détourne et quitte sa chambre.

...

Dans mon bureau enfumé, l'atmosphère était électrique alors que mes hommes étaient rassemblés autour de la table. Luis et Paco étaient en train de taquiner Esteban sur sa dernière défaite au billard, tandis que Raphael observait la scène avec amusement.

Sierra: La captiva de Santa MartaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant