CHAPITRE 18: Le gala

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Bonne lecture!

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 Sierra 



- Bienvenido señor Garcia.

Le réceptionniste nous débarrassa de nos manteaux et nous invita à le suivre.

A chaque pas je sentis la boule dans mon ventre s'agrandir. Mes yeux scannent l'immensité de la salle, mes talons claquent sur le sol j'avais l'impression que l'on entendait que ça. Très vite nous sommes devenus le centre de l'attention, la main froide du chef du cartel s'est posée sur le bas de mon dos nu me provoquant quelques frissons.

- Reste près de moi, ne me quitte surtout pas, me chuchota-t-il à l'oreille.

Il n'avait pas à me le dire deux fois, le gala était rempli d'hommes armés qui surveillaient les entrées. Ma tension était à son summum à cause de leurs regards insistants sur nous. Miguel lui était serein et impassible, il devait avoir l'habitude d'être le centre de l'attention. Nerveuse, je triturait la bague qu'il m'avait donnée.

- Miguel ! l'appela Rodrigo. Je suis content que tu sois venue. Señora vous êtes ravissante, dit-il un sourire aux lèvres auxquelles je répondis gêner.

- Oui mais tu ne m'avais pas dit qu'il y aurait tant de monde.

- La plupart sont des amies et des collaborateurs, tu n'as pas de quoi t'inquiéter. Profite de la soirée ! il nous tendit des verres de champagne auxquels je refusais gentiment.

Les regards sur nous et la robe que je porte n'aidaient pas du tout. Miguel fit pression sur mon dos pour que je le suive, il avançait confiant.

On s'arrêta devant une table, je me servit un verre d'eau, le chef du cartel semblait sur ses gardes, il regardait partout autour de nous, ce qui faisait augmenter mon stresse.

- Miguel Garcia ?

On s'est retourné en même temps pour tomber face a une femme. Une magnifique femme, un carré plongeant noir, grande, une allure élancé, des yeux vert foncé. Je lui donne la vingtaine même pas.

- Cara.

Le ton de Miguel était sec, il semblait ennuyé par sa présence.

- J'ai entendu parler de ton arrivée au Mexique, tu ne m'as pas appelé.

La façon dont elle lui parlait et le regardait, je compris qui se connaissaient intimement.

Ne me dites pas que c'est son ex !

- Tu n'avais pas besoin de le savoir.

- Tu es venue te suicider au Mexique.

- Exactement.

data-p-id=10a1b72efa8aafa15c8e518c38044ca0,Elle leva les yeux en l'air, mais de quoi ils parlaient ?

- Je vois que tu n'as pas changé depuis la dernière fois, si tu restes longtemps tu pourras m'appeler la porte de chez moi t'es toujours ouverte.

- Non merci.

Je pouffais silencieusement. Il était tellement arrogant.

- Qui est-ce ?

Sierra: La captiva de Santa MartaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant