CHAPITRE 20: Dangereuse attirance

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Miguel 



- Je ne comprends pas comment je serais plus en sécurité loin de toi.

- Tu dois partir, les choses se compliquent.

- Je ne veux pas rentrer à Paris, protesta encore Elena.

- J'ai déjà pris ma décision.

- Hermano... me supplie-t-elle désespérément.

- Non. Prépare ta valise, tu pars maintenant.

Elena me fusilla du regard avant de sortir de mon bureau en claquant la porte.

Je savais que j'étais cruel avec elle mais c'était pour sa sécurité. Depuis que José était mort, je m'attendais à ce que Alvaro se venge et Elena ne devait surtout pas être mêlée à ça. Je sortis une cigarette pour calmer mes nerfs, je n'avais que peu dormi et maintenant j'en payais les conséquences. Mon mal de crâne s'intensifie, il me fallait un médicament ou un truc dans le genre.

Je sortis du bureau et montais à l'étage excité à l'idée de revoir notre chère médecin. Depuis que l'on était rentré du Mexique je ne lui avais plus parler, de temps à autre je la trouvais en train de lire dans le jardin mais elle m'ignorait complètement. Et ça m'agaçait.

Je m'arrêtais devant sa porte entrouverte. Elle discutait avec ce que je reconnaissais être la voix de Raphael. J'avais remarqué qu'ils étaient bien plus proches et qu'ils discutaient beaucoup ensemble. Si je ne connaissais pas Raphael j'aurais pu croire qu'elle l'intéressait.

Curieux, je restais immobile devant sa porte.

« - Il n'a pas encore confiance mais ça arrivera Bella.

- Peut-être mais ils me font de plus en plus peur. Dit Sierra
L'autre jour je l'ai senti me regarder quand j'étais au lit et je suis presque sûr qu'ils me regardent quand je me change. Ils me mettent mal à l'aise Raphael.

- Ces pendejos en profite, ne t'inquiète pas je vais en parler à Miguel.

Elle lâcha un rire nerveux :

- Il n'a même pas voulu m'écouter. Répondit-elle. »

J'en avais assez entendu et rentra dans la chambre sans toquer. Ils se redressèrent alors que je m'avançais vers eux.

- Je ne t'ai pas entendu toquer . Dit Raphael.

Je ne lui répond pas et saisit le bras de Sierra pour qu'elle me suive, elle hoqueta surprise. Je sortis de sa chambre en ignorant Raph. Je ne savais pas pourquoi j'étais énervée. Nan j'étais enragé de savoir que mes hommes se comportaient ainsi envers elle.

- Où va-t-on ? demanda-t-elle

- Il faut que tu surveilles ma blessure, répondis-je en entrant dans la chambre qui servait d'infirmerie. Elle ne protesta pas et je m'assis sur le lit.

La lueur dans ses yeux me fit lâcher son bras et elle s'activa autour de moi pour prendre tout ce dont elle avait besoin. Silencieusement je la suivais du regard, j'expirais bruyamment, fou de rage alors que Sierra s'approcha de moi le regard craintif.

- Ton t-shirt.

Je l'enlève sans la quitter des yeux, elle détourne le regard certainement mal alaise. Ses joues prenaient une teinte rouge, et un sentiment de culpabilité m'envahissait. J'attrapais ses poignets et la rapprocha de moi, je pouvais sentir sa poitrine effleurer mon torse.

Sierra: La captiva de Santa MartaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant