Chapitre 25 :

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Mon cœur en prit un coup. Moi et Arthur nous suivions le même parcourt depuis les couches-culottes et ça allait faire un vide ces deux ans mais je savais que ces études étaient plus qu'importantes à ses yeux. Il devait partir et je n'allais pas le retenir. Je voulais qu'il gagne sa vie en réalisant son rêve, mais j'allais devoir aider Amalia à supporter son absence et elle allait devoir faire pareil. Nous allions perdre une moitié de nous ce soir. Mais c'était comme ça qu'il voulait vivre et elle comme moi voulions le voir heureux.

- Oh... Ça ne va pas être facile... Mais je sais que tu en rêves alors vas-y et profites à fond ! Mais tu pars quand ?
- Ce soir... soupira-t-il en reniflant.
- Ce... Quoi ? Tu rigoles là ? On ne se verra pas alors ? m'écriais-je.
- Non, mais je préfère et je sais que toi aussi, répliqua-t-il froidement pour ne pas que j'insiste. Les séparations, ce n'est pas tellement notre truc et ça nous ferait encore plus mal, déjà que par téléphone c'est une horreur...
- C'est vrai... Ça me fait tellement chier en vrai... Mais j'espère que tu me tiendras au courant de tout !
- Ça, ça changera pas, tu sauras tout sur tout !
- J'espère bien ! riais-je en séchant une larme qui coulait le long de la joue.
- Comme d'habitude mon frère ! Ah, je dois te laisser, me mère vient me chercher pour finir les valises, souffla-t-il. Je t'envoie un message quand je suis à l'aéroport et je te tiendrais au courant du voyage et de mon séjour. Bisous mon frère, tu vas affreusement me manquer avec ton humour et tes blagues. Et ton sourire, et ta débilité. Et aus...
- Stop ! J'ai compris, rigolai-je. Tu vas me manquer aussi mais profites, je penserai à toi pendant que je me la coulerai douce en cours et que je ferai rien après. Je t'aime frère.
- Veinard, moi je vais trimer, s'exclama-t-il en riant de bon cœur. Je t'aime aussi.

Je rigolais et il raccrocha après quelques autres blagues. Encore des blagues débiles mais on avait besoin de ça pour ne pas déprimer du manque qui allait se créer en nous des qu'il aura traverser l'océan Atlantique qui nous séparera pour quelques années. Ça me faisait mal de le voir partir mais je savais que ce n'était pas ces deux ans qui allait nous séparer et que rien ne changerait. Notre amitié avait souvent été remis en cause mais jamais on ne s'était lâchés. Ami à la vie, à la mort, dirions-nous. Nous étions plus que soudés.

En reposant mon téléphone sur la table, je vis l'heure : midi et demi. Je soupirais et préparais à manger. Mon ventre gargouillait à la mort et j'avais super faim, je n'avais pas déjeuner ce matin à cause de la conversation que j'avais eu avec Connor. Elle m'avait couper l'appétit et la nouvelle de mon meilleur ami m'avait dégoûté mais j'avais vraiment la dalle. Je passais la tête par l'embrasure de la porte et je vis que Connor dormait encore et cela ne me dérangeait pas, il avait besoin de dormir. Il avait beaucoup pleurer et il devait être fatigué. Ça fatiguait de montrer ses sentiments, surtout quand on était aussi réservé que lui.
Je me souvins alors que ma mère ne rentrait pas à la maison. Je souris méchamment, cette après-midi, j'irai donc à l'hôpital, je l'avais prévenu. Même si elle croyait que je n'y retournerais pas depuis la mort de mon père, j'allais y aller, pour elle. Parce que je l'aimais. Parce que c'était ma mère et qu'elle me manquait plus que tout. Quand je finis de faire le repas, je préparais la table et remplis les assiettes. Je partis ensuite réveiller Connor qui était allongé sur toute la largeur du lit et je souris. Je le secouais légèrement et il émit un grognement. Un léger rire s'échappa d'entre mes lèvres et je les pressais sur son front. Sa peau était super douce et je restais quelques secondes comme ça. Il ouvrit alors les yeux et il me sourit.

- Il est quel heure ?
- Treize heures moins le quart, lui répondis-je avec douceur. On peut manger.
- D'accord.

Il se leva et s'étira dos à moi en levant les bras au dessus de sa tête. Étant de l'autre côté du canapé-lit, je l'admirais de mes yeux curieux. Sa musculature était spectaculaire. Il se tourna tout sourire vers moi.

- Qu'est ce qu'il y a ?

Je secouais la tête en rougissant. J'étais carrément gêner de mettre fait prendre sur le fait.

- Rien, murmurais-je en baissant la tête pour ne pas croiser son regard.

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