Alors, c'est oui ? ✯

Chapitre 31 :

[ Bientôt 2k de vues, merci infiniment ! Vous êtes au top ! Dernier chapitre... Et l'épilogue et ce sera the end... Bonne lecture :)]

- Moi aussi, Steven, je t'aime.

Il m'embrassa alors passionnant. Je me perdis dans son baiser d'une chaleur immense. Il se colla à moi et j'entourais son torse de mes bras. Je le voulais encore plus près de moi mais il en décida autrement. Il se sépara de moi, mais juste de quelques centimètres. Il ne voulait pas me lâcher maintenant, il me voulait plus que tout, je pouvais le voir dans son regard. Je pouvais le sentir grâce à la chaleur de son corps contre le mien, au frisson qui parcourait son corps quand je passais ma main dans ses cheveux ou dans sa nuque. Il me regardait dans le blanc des yeux avec un petit sourire timide, un sourire tellement craquant qu'il devait en faire tomber plus d'un. J'aimais tellement le voir comme ça, il était si craquant, si mignon, si charmant. Je m'emballais ! Mais je ne disais que la vérité, Connor faisait parti des garçons les plus beaux que j'avais pu rencontrer. Il était le plus parfait de tous, et maintenant, il était tout à moi pour un moment car je ne comptais pas le laisser partir et vagabondait sans protection. Son sourire me faisait craquer et je me blottis contre lui, mon visage lever vers le sien pour pouvoir voir ses si beaux yeux que j'aimais tant.
- Tu penses que l'on peut être ensemble ? me questionna-t-il.

Je reculais d'un demi-centimètre. Ces mots m'avaient fait un choc. Il voulait être avec moi, je le savais, mais il désirait qu'on s'affiche, qu'on montre notre amour aux autres. Il désirait montrer notre amour et même quitte à se faire insulter, critiquer violemment, tabasser même, il le voulait. Et ces mots me réchauffaient le cœur, ils me rendaient tellement heureux. Plus qu'heureux, une onde de joie me traversait de part et d'autre du corps et dans mon ventre, un million de papillons s'envolèrent d'un seul coup d'ailes et je me sentis monter dans les nuages, au ciel. Je me sentais voler et mon cœur respirait le bonheur.
- Pourquoi ne pourrait-on pas ? lui souriais-je avec douceur.
- A cause de ta mère... murmura-t-il timidement en baissant la tête de honte.

Je le regardais avec amusement. Ma mère n'était en aucun cas un problème. Elle savait que les filles ne m'intéressaient pas. Elle l'avait bien compris en voyant que je ne ramenais jamais aucune fille à la maison et que je ne lui parlais jamais de ça non plus. Et puis, j'avais vu une lueur dans son regard que je connaissais que trop bien quand elle avait vu Connor à l'hôpital. La petite lueur avec l'espoir qu'il était mon petit-ami. Elle avait toujours ce petit regard à chaque fois qu'elle rencontrait un de mes amis mais à chaque fois, elle était déçue qu'il ne soit pas mon petit-ami. Je savais qu'elle l'appréciait et je m'en réjouissais. J'imaginais déjà son sourire quand j'allais lui annoncé qu'il était bien mon petit-ami, et que je l'aimais vraiment. Et surtout qu'il m'aimait en retour et qu'il voulait que je fasse partie intégrante de sa vie.
- Ou-hou ! me fit Connor en secouant sa main sous mes yeux d'un air inquiet.
- Oui désolé... dis-je.

Je lui fis un grand sourire auquel il me répondit automatiquement par un de ses sourires éblouissants qui me rendait heureux. Ses yeux s'illuminèrent et il fixa quelques secondes mes lèvres avant de revenir sur mes pupilles.
- Alors, c'est oui ? chuchota-t-il doucement en passant sa main dans mes cheveux alors qu'un frisson me parcourait l'échine. Ou non ?
- Elle acceptera. Elle sera heureuse pour nous, j'en suis sur, confirmais-je certain de chacun de mes mots.

Connor me serra alors contre lui, sa tête au creux de mon cou. Je respirais son odeur et passais mes bras autour de sa taille. Ma mère allait l'adore, j'en étais certain.
- Tant mieux alors. On va faire notre vie ensemble, souffla-t-il dans ma chevelure en déposant un baiser sur le haut de mon crâne.

Je frissonnais.

Putain, oui, je l'aimais.