S A N T A N A

10. Case départ

"Car il y a des rencontrent qui sauvent. Elles vous saisissent au corps, elles vous soulèvent du sol auquel vous en êtes englué, elles vous font passer de la nuit à la lumière."

📓 Laurence Tardieu

⚠️ TW : viols

{...}

- Alors.. avec Iyed ?

- Et bien.. commença t'elle dans un soupir. On peut dire que je suis un clown.

- Vous ne vous êtes pas reparlés ?

Elle trafiqua quelques trucs son téléphone avant de me le tendre et me laisser lire la conversation qu'ils avaient apparement échangés la veille.

{Salut Iyed, c'est Tamara au cas où tu aurais également supprimé mon numéro en plus de m'avoir supprimé de ta vie. Écoute, je ne comprend pas ce qu'il s'est passé pour que tu te mettes à m'ignorer comme ci j'étais un putain de flic. J'ai juste l'impression que tu t'es servis de moi pour combler tes envies sexuelles alors que tu comptes vraiment pour moi.}

{Écoute Tamara, oublie ce qu'il s'est passé. C'était une connerie, c'était sur le coup de la tentation, on a merdé et c'est tout. T'attaches pas à moi parce que tu ne recevra rien en retour, sache le.}

- Oh.. c'est cru. grimaçais-je.

- Ouais.

- Je reste sur ma position, je pense qu'il a tout simplement peur de la réaction d'Issaac et que vous vous fassiez surprendre. Mais encore une fois, si vous ne lui en parlez pas, il risque plutôt d'être vexé que vous lui ayez caché votre relation.

- J'en sais rien.. je connais Issaac, je sais qu'il ne l'acceptera pas. Iyed et moi avons grandi ensembles, comme un frère et une sœur, il trouverait ça bizarre que du jour au lendemain, tout parte en cacahuète car j..

- Mais vous n'êtes pas frères et sœurs Tamara. Alors rien ne vous empêche de vous aimer. Je te dis d'aller lui parler et tu verras par toi-même, je suis sure et certaine qu'il sera compréhensif plutôt que de le lui cacher.

- Hm..

- Montre-moi tes ongles un peu, dis-je pour changer de sujet.

- T'aimes bien ? demanda t'elle en me tendant sa main, me laissant découvrir son baby-boomer.

- Ouais, c'est classe. Mais tu devrais aussi les laisser respirer un peu.

- Je ne peux pas.

- Pourquoi ça ?

- Hum p.. parce que je.. je ne peux pas c'est tout. Il faut que mes ongles soient faits.

- Hm, d'accord. dis-je sans insister.

- Je vais rentrer, je te laisse.

- J'ai dis quelque chose de mal Tamara ? demandais-je en la sentant tendue.

- Non du tout, ne t'inquiète pas. Je suis juste fatiguée, je vais rentrer chez moi puis dormir. Rien à voir avec toi.