4. Soirée ensanglantée

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"Car c'est par l'écriture toujours qu'on pénètre le mieux les gens. La parole éblouit et trompe, parce qu'elle est mimée par le visage, parce qu'on l'a voit sortir des lèvres, et que les lèvres plaisent et que les yeux séduisent. Mais les mots noirs sur la papier blanc, c'est l'âme tout nue." 

📓 Guy de Maupassant

⚠️ TW : violences, meurtres, attouchements


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Habillé d'une jupe, d'un top et d'une paire de bottines toujours fidèle à la même couleur, j'étais prête à rejoindre Issaac qui m'attendait depuis je pense, une bonne demi heure dans la voiture au vu de ces messages assez...

Menaçants.

{Qu'est-ce que tu fous putain ?}
{Dépêche toi j'en ai marre d'attendre après ton cul j'ai autre chose à foutre.}
{Si t'es pas là dans 30 secondes Elvira je te jure que c'est moi qui vient te chercher à t'en faire traîner par terre.}

{J'arrive Issaac, calmez-vous.}

J'avais opté pour une queue de cheval laissant ma frange rideau retomber sur mes yeux puis mit un dernier pshit de mon parfum fétiche : Baccarat, avant de le rejoindre dans la voiture.

- Tu te fou de ma gueule ? 30 minutes pour ça ?

- Au moins ces 30 minutes m'ont permises de faire un effort vestimentaire, comparé à certains. lançais-je en faisant référence à son survêtement.

Il invita son regard sur ma petite poitrine apparente derrière ce top blanc qui me taillait un peu trop grand. Je croisa mes bras sur celle-ci, lançant un regard froid lui faisant comprendre de tourner son regard ailleurs.

- Hmm.

Ces yeux se détachèrent de mon corps pour reprendre son regard sombre sur la route en ramenant son joint entre ses lèvres.
Il conduisait d'une main tandis que l'autre était à l'intérieur de son caleçon, sur son entrejambe.

- Vous pourriez éviter d'avoir cette posture devant moi, quand même.

- Pourquoi ? Tu veux mettre la tienne à la place ?

- Non.

- Alors tu peux la fermer.

- Oui, vous avez raison, ce n'est pas ma main sur votre gland après tout.

- Jusqu'à preuve du contraire.

- Je ne vous toucherais jamais Issaac, sachez le.

Je leva les yeux au ciel et le trajet se termina dans le silence jusqu'à destination.
Arrivés au bureau, la où je l'avais vu pour la première fois, la, les bureaux étaient vides. Pas un bruit.

- Il est en retard, constatais-je.

- Il ne t'as pas envoyé de message?

- Vous pouvez regarder par vous-même non, vu que vous avez accès à TOUT.

C'était un petit pique.

- Ah ouais, c'est vrai, répondit il dans un sourire provocateur, en sortant son téléphone.

En entrant, il s'asseya sur son siège puis posa ces pieds sur son bureau en croisant ces jambes.

- Je viens de remarquer.. vous n'avez pas pris l'argent avec vous.

S A N T A N AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant