S A N T A N A

11. Fois de trop

"J'aimerais écarter mes côtes de mes propres mains, arracher mon cœur de cette foutue poitrine et y déposer une lourde pierre."

📓 Amandine Sepulchre

⚠️ TW : viols.

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Les rayons de soleil qui frappèrent ma peau appelaient à mon réveil, j'avais oublié de fermer les volets la veille, le fatigue avait prit le dessus.
J'ouvris les yeux, je pouvais déjà sentir à quel point ils étaient gonflés et sacrément collants après avoir déverser ma tristesse toute la nuit sur mon oreiller.
Une journée de plus à subir les malheurs de cette vie, encore et toujours.

En soufflant, je me leva et me dirigea jusqu'à la salle de bain pour me doucher et me brosser les dents. Je prenais tout mon temps, en espérant que le méchant loup ne vienne pas à ma chasse.

- 13h ? Tu te lèves à 13h ?

Je sursauta à l'entente de sa voix, ne l'ayant pas vu ni entendu entrer.

Quelques heures de sommeils en plus à ne pas voir ta sale gueule, connard.

- Je n'ai plus le droit de dormir ? Tu vas me priver de sommeil maintenant ?

- C'était un simple constat, mon ange.  C'est ton anniversaire aujourd'hui, 20 ans. Tu as grandi, et ton corps aussi. constata t'il en prenant fermement mes seins entre ses mains. Je m'en rappelle la première fois, quand je t'ai baisé à tes 17 ans. Tu avais moins de poitrine, mais tu restais tout de même bien bonne. chuchota t'il avant de lécher mon lobe.

Joyeux anniversaire, Elvira.

À vrai dire, je m'en foutais un peu. Je n'ai jamais fêté mon anniversaire. Ma mère était syrienne, fêter les anniversaires n'a jamais fais parti de nos coutumes. Et concernant mon père, je me demandais s'il connaît la date de sa propre naissance, alors la mienne..

Il n'y a qu'avec Luiz que j'ai commencé à le "fêter", qui est un assez grand mot.

- Tu auras une petite surprise dans la journée, si tu es sage.

Son haleine toute aussi répugnante de tabac froid mélangé à son café s'invita dans mes narines, me faisant grimacer.

- C'est lui qui t'as fais ça, n'est-ce pas ? Ce putain de suçon.

Il prit violemment ma mâchoire entre ses mains en balançant ma tête en arrière d'un geste brusque.

- De quoi tu parles ?

- Et tu oses me dire que tu n'as jamais couché avec lui, petite salope.

Il enfouit sa tête dans mon cou, aspira ma chair entre ses dents d'une force insupportable laissant un cri s'échapper de ma bouche.

- Putain mais t'es complètement timbré ! criais-je en le poussant. Qu'est-ce que tu racontes bordel ? dis-je en me retournant vers le miroir.

- Je ne veux plus que ce salaud pose ses saletés de mains sur toi, tu es à moi Elvira. Et tu es bien placé pour savoir que je n'aime pas partager ce qui m'appartient.

- Je n'ai pas couché avec lui ! Et puis je ne t'appartiens pas Luiz, je te le répète encore.

Sous un ricanement moqueur, il quitta la pièce.
Je retourna mes yeux vers le miroir, pour visualiser mon cou, qui pissait littéralement le sang.