S A N T A N A

18- À cœur ouvert

« Je vous aime, pas d'un amour de vacances, un amour d'un instant, d'un grand amour dont je veux les tristesses comme les joies d'un l'amour ou je suis engagée corps et âme, si lourd, si précieux que parfois j'en ai le souffle coupé. »

📓 Simone de Beauvoir

⚠️ TW : mommy issues

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Cela faisait maintenant 1 semaine que nous étions arrivés à Cuba, j'avais un peu de mal à m'habituer à ce changement mais ça allait. Malgré le fait que nous étions désormais loin de Luiz, je n'arrivais pas à me sentir en total sécurité. J'avais un mauvais pressentiment et en général je ne me trompais jamais.

Pendant que j'étais plongée dans une lecture purement fantaisiste, Issaac était en pleine séance de musculation.

- Tu transpires comme un porc, c'est répugnant. dis-je pour le taquiner.

Il se releva, essoufflée et un sourire au coin des lèvres tout en se rapprochant de moi.

- Je peux te faire suer dans d'autres circonstances si tu v....

- Ouais aller va te doucher, dis-je en balayant l'air avec ma main.

Le sourire aux lèvres, il s'enferma dans la salle de bain. Je replongea dans ma lecture avant de m'y faire couper une quinzaine de minutes après en entendant mon téléphone vibrer.

Affichant un numéro inconnu m'appeler.

- All...

- Qu'est-ce que tu dirais d'apprendre qui est le meurtrier de ta mère Santana ?

- C... Comment ça ? demandais-je en me redressant, laissant mon livre tomber à mes pieds.

- Ta mère n'a pas été tué par ton père ma jolie.

Puis il raccrocha, me laissant sur ces paroles. Ma gorge qui était déjà nouée à cause de cet appel plus que mystérieux, était à deux doigts d'exploser en voyant que cet inconnu m'avait envoyé un audio d'une dizaine de minutes. Bizarrement, toujours aucun numéro.

Il devait être un pro dans l'informatique et a sûrement du pirater quelques trucs, je n'y vois pas d'autres explications.

- Qu'est-ce qu'il y a ? me demanda Issaac, vêtu d'une simple serviette qui entourait sa taille.

- J.. Rien, rien.

- Ne me mens pas, s'énerva t'il.

- Un.. un numéro inconnu m'a appelé, racontais je dans un soupir. En me demandant si je souhaiterais connaître le "réel" meurtrier de ma mère, et il m'a laissé un audio..

- Supprime cet audio, ne l'écoute pas. m'ordonna t'il.

Il m'arrache le téléphone des mains et supprima lui-même l'audio sans même l'écouter.

- M.. mais Issaac, criais-je. Pourquoi tu l'as supprimé ? Cet audio était certainement important ! Tu n'avais pas le droit de faire ça !

- T'es conne à ce point pour croire à cette merde ? Tu ne vois pas que c'est un piège ? Déjà tu n'aurais jamais dû répondre à cet appel, ne répond plus aux numéros qui ne sont pas enregistrés dans tes contacts Elvira. Si je nous ai envoyé à Cuba, c'est pour ta putain de protection alors ne viens pas tout gâcher en ne réfléchissant pas à ce que tu fais. cracha t'il avant de prendre ces vêtements d'une main et sortir de la chambre en claquant violemment la porte.