« Et l'écho répétait leur amour de la vie,
Et leur jeunesse était comme une plage immense,
Ou la mer vient offrir tous les baisers du monde. »📓 Paul l'Éluard
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Il m'a amené chez lui, dans son pays d'origine, là où il est né, là où il a grandit.
Mon cœur a littéralement explosé de joie, ça signifiait énormément pour moi le fait qu'il m'accorde cette chance de m'emmener ici pour me partager son pays, sa religion, sa culture et ses traditions. Il s'améliorait un peu plus chaque jour en me montrant par des gestes qui semblaient si simple pour lui mais d'une signification gigantesque pour moi que je comptais un minimum dans son cœur et que j'y avais ma place.
- Issaac c'est... j.. je ne sais pas quoi dire. Où sommes-nous exactement ? lui demandais-je émerveillée.
- Jérusalem.
- Je n'imaginais vraiment pas cette ville comme ça. Je pen...
- Que c'était désert , me coupa t'il. Qu'il y restait des os éparpillés d'enfants battus à mort à peine leur pied sortis du seuil de leur porte alors qu'ils sortaient sûrement acheter leur sandwich qui allait être le premier et dernier repas de leur journée, des os d'hommes et femmes qui s'étaient levés avec la simple envie de prier pour qu'au final quelques salopes leur enlèvent la vie laissant derrière eux des enfants qui finiront par mendier la paix et la liberté à l'humanité entière sans qu'aucun ne bouge le petit doigt, ou des vêtements sales et des meubles cassés traînant par terre par cause d'avoir été viré de sa propre maison pour y faire habiter des inconnus en croyant faire preuve d'impartialité.
Bordel, ses mots étaient si durs à entendre. Et le fait qu'ils soient véridiques rendait la chose encore plus douloureuse.
Mes yeux ne cessaient de briller d'amour pour lui et de ses mots. Il aimait son pays, il n'avait même pas besoin de se prononcer pour que je remarque toute l'admiration qu'il éprouvait pour sa terre.
Une voiture noire légèrement abîmée du à son ancienneté nous attendait, Issaac le salua puis déposa nos valises à l'intérieur du coffre de celle-ci avant que le chauffeur reparte.
- Il va déposer nos affaires, je vais te faire visiter un peu la ville en attendant.
- D'accord.
Il m'a montré chaque recoin de la ville.
En arrivant, j'étais extrêmement fatiguée de ces longues heures de vol mais il a réussi à me faire oublier ma fatigue en me faisant planer sur un nuage avec lui durant cette petite visite guidée. Pendant qu'il parlait, il s'arrêtait toutes les demies secondes pour saluer quelques personnes âgées et des enfants qui criaient son nom quand ils le voyaient.
Il était apprécié ici et cela me rassurait.Cela me rassurait que ces gens là lui montrait qu'il était un être qui avait le droit d'être aimer.
Il m'a parlé de sa culture toute l'après-midi, comment est-ce que les gens se comportaient ici, la mentalité complètement différente de l'Amerique Latine, les traditions habituels qu'ils adoptaient.
Il a énormément appuyé sur la générosité des palestiniens qui donnaient sans compter alors qu'eux-mêmes avaient besoin d'aide et ne cessaient d'hurler S.O.S sans aucun secours derrière.Mais ils n'ont jamais rien demandé à personne si ce n'est la paix et la liberté de leur pays.
Après cette visite, Issaac siffla en faisant signe à une voiture jaune de s'arrêter, un taxi.
Il salua le chauffeur dans sa langue paternel et lui demanda de nous emmener je ne sais où avant de le payer.
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S A N T A N A
RomanceElle, portant un cœur tâché de leurs mains et baisers salaces et interdits, Elvira Santana, vendu a un trafiquant de cocaïne par son père pour deux millards de pesos après l'assassinat de sa mère, se verra sortir de ses griffes par ce trafiquant d'a...