18. Ballade sentimentale

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Chapitre dix-huit

« Dans les reflets du jour comme dans l'opacité de la nuit, j'y vois ton âme

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« Dans les reflets du jour comme dans l'opacité de la nuit, j'y vois ton âme.

Ton âme ensorcelante et magnétique qui me transcende aussi bien le cœur que l'esprit. »




















Aujourd'hui était le dernier jour de l'année et ce soir, le début d'une autre.

― Jeongguk ? Tu es prêt ?

Pour cela, tout le monde se réunissait au café de Yoongi. Quoi de mieux que d'être entouré de ses plus proches amis afin de célébrer la nouvelle année et les changements à venir.

― Oui, encore deux petites minutes !

Jimin, lui, était impatient et complètement surexcité à l'idée de revoir Jeongguk, ce charmant gamin ― qui avait bien grandi depuis ― à la bouille de lapin. Taehyung en était d'ailleurs quelque peu jaloux, mais il n'y pouvait rien. Il ne le contrôlait pas.

Après tout, il était fou.

Fou d'amour pour lui.

― Très bien, je t'attends dans le couloir !

Le grisé patientait devant la porte d'entrée, prêt à partir. Il ne manquait plus que son doux trésor.

Une main dans la poche de son costume, il sortit de son paquet un chewing-gum à la menthe qu'il s'empressa de prendre. L'arôme sucré de la gomme à mâcher lui laissa une sensation de frais dans la bouche ainsi que dans les sinus. Il en soupira de bonheur. Il adorait ressentir cette fraîcheur.

Ses orbes nuageux s'attardèrent sur le petit miroir doré disposé sur la console de l'entrée, contemplant son reflet. Une mèche frivole le fit souffler et alors qu'il allait la remettre en place, le geste encore en suspens, le bruit des talonnettes de Jeongguk résonna dans l'appartement.

Par automatisme, Taehyung tourna la tête en direction du châtain qui fit enfin son apparition dans le couloir et son cœur chavira.

Le radeau des rescapés s'était transformé en un magnifique bateau d'où il était difficile de passer par-dessus le bord, pourtant, Taehyung avait réussi à le faire. Il avait sauté à pieds joints dans la mer tumultueuse qu'était leur histoire.

Prêt à se noyer une nouvelle fois.

― Je... Wow... Gguk, tu es...incroyable, souffla-t-il ébahi.

Le bel écrivain avait enfilé un pantalon à pinces de couleur noire avec une chemise tout aussi sombre près du corps avec une ouverture plus qu'explicite au niveau de ses clavicules saillantes qui donnait bien des envies de natures différentes à Taehyung. Sa silhouette marquée exploitait ses courbes jusqu'à leur potentielle. Sa tenue lui donnait une telle élégance et un charme si ensorcelant que le professeur en eut le souffle coupé. D'autant plus que Jeongguk avait décidé de lâcher ses cheveux qui avaient pas mal poussé ces derniers temps. Pour ce soir, il avait décidé de séparer sa frange en deux mèches fines, soyeuses et ondulées qui tombaient en cascade sur ses tempes, effleurant l'ossature du début de sa mâchoire et dévoilant au passage deux billes d'onyx à l'éclat étincelant.

Nos âmes éternelles ᵗᵃᵉᵏᵒᵒᵏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant