L'OMERTA
♧
Maria
6h14.
" Je voulais simplement te voir "
Mes lèvres s'étirent inconsciemment en observant le cadre photo accroché au mur.
Allongé sur ce lit d'hôpital, il affiche un sourire rayonnant, ses iris vert fixe l'objectif, son ours en peluche plaqué contre sa poitrine.
Moi : Djibril.. Chuchoté-je.
Mon regard descend lentement sur son corps, mon cœur se sert en observant les nombreuses perfusion sur ses bras.
Je déglutit difficilement avant de détourner rapidement le regard. Je me mords la lèvre en sentant ma gorge se nouer, je secoue plusieurs fois ma tête, essayant de reprendre mes esprits.
Je m'empresse de me rapprocher de mon armoire, je l'ouvre puis j'y pioche rapidement de nombreuses affaires que je viens rentrer dans ma valise, je mets également les nombreux billets qu'il a inséré dans ma poche.
" Je t'en fais la promesse "
Ses paroles repassent en boucles dans mon esprit, sa venue inattendu m'a réchauffé le cœur. Quand il est loin de ma personne un manque pesant est en moi, comme une femme à qui on vient de retirer de force son nouveau né. Une sorte de joie temporaire a émergé lorsque je l'ai aperçu, depuis qu'il est partie cet arrière gout de bonheur vient s'estomper peu à peu.
Cependant je n'ai aucun doute, il reviendra. Il m'en a fait la promesse.
J'arrête tout action en entendant plusieurs bruit provenant de la porte d'entrée, je referme rapidement mon armoire puis sans réfléchir je me dirige vers les escaliers. Je les dévalise en quelque secondes, mon restaurant est actuellement fermé, ça ne peut être que Nayim.
Moi : Nayim tu est reven..
Ma respiration se coupa et mes lèvres s'entrouvrirent en l'observant, j'hausse les sourcils tout en la scrutant du regard, sa tête pivote dans ma direction.
- Je suis désolé.. je ne voulais pas te dérange-
Moi : Alya..
Je me rapproche d'elle sans lui laisser le temps de finir sa phrase, je viens la prendre subitement dans mes bras, j'enroule mes bras autour de sa nuque, je sens ses membres se crisper.
Moi : ..Tu ne me dérangeras jamais.
Après quelques secondes, elle finit par répondre à mon étreinte, ses mains viennent délicatement se poser sur mon dos, elle vient enfouir son visage dans mon cou. Je vient la serrer un peu plus contre moi, un sourire se dessine sur mes lèvres en sentant son effluve sucré, un mélange d'agrumes ainsi que d'arome de fleur de Jasmin.
Elle finit par se détacher de moi, ma tête se hausse légèrement pour que je puisse lui faire face, j'ancre mon regard dans le sien tout en enserrant ses doigts dans les miens.
Moi : J'ai l'impression que tu n'arrête pas de grandir. Comment vas-tu ?!
Alya : Très bien, et toi tout se passe bien ?
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OMERTA
ActionL'Omerta. La loi du silence. « Je ne vois pas, je n'entends pas, je ne parle pas. » Nayim El Sayf, fils du grand parrain Alfonso El Sayf, succède à son père et devient le grand souverain de la Mafia Sicilienne. Qu'arrive-t-il quand une personne nomm...