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L'OMERTA

( Je vous recommande de relire le précédant chapitre. J'y suis un peu allé fort sur ma pause.. )




trigger warning : mutilation.


Alya

00h52


J'observe mon ancre bleu couler lentement le long de ma feuille. Mes doigts rougis par le froid viennent ranger celle-ci dans une enveloppe. Cette enveloppe, ouverte depuis maintenant plusieurs semaines.

Sincèrement, je ne pensais pas la refermer aussitôt mais le moment est finalement arrivé.

Après avoir observer cet édificio pendant de longue minutes, mon corps tremblant s'efforce de pousser la porte de cet immeuble, j'y rentre. Quelques lumières jaunâtre, en fin de vie, illumine l'ensemble de ce hall.

Je m'empresse de m'approcher des boîtes aux lettres. J'aperçois le nom de famille de ma tante, je rentre alors cette enveloppe dans celle-ci. Avant de sortir, je jette un dernier regard par dessus mon épaule. De nombreux souvenirs resurgissent, des moments passées en compagnie d'Anis, de ma mère ainsi que de lui.

J'aimerais sonner à cette porte et revoir pour la dernière fois le visage de ma mère, lui adresser un dernier regard, un dernier sourire, une dernière parole mais le fait que ma tante est à l'intérieur m'empêche de le faire. En toute honnêteté, je n'ai pas envie d'entendre ses dizaines de reproches.

La relation que j'entretiens avec la famille de ma mère n'a jamais était des plus cordiales. Du faite que je ne suis pas sa fille biologique, il estime que m'a mère ne devait pas se considérer en tant que tel, et lui reproche d'avoir pris ce rôle à cœur.

Par respect pour ma mère je n'ai jamais répliquer. Je ne veux pas que par ma faute, elle arrête de leur parler.

Alors, je m'abstient et encaisse leur hostilité inexpliqué.

Je secoue plusieurs fois la tête puis décide de sortir de cet immeuble. La pluie tombe à verse dans le quartier de La Kalsa. Je rabat ma capuche en sentant le vent frais fouetter mes cheveux.

Je marche en direction de ma voiture puis vient m'asseoir sur le capot de celle-ci. Mon regard parcoure, durant un long moment, la source de cette flotte, ma gorge se noue instinctivement.

Je me sens oppresser en raison des nombreuses pensées qui jaillissent. Je pince mes lèvres, essayant d'éradiquer toutes ses paroles insultantes et humiliante que mon esprit me hurle me concernant.

Ma jambe se met à trembler nerveusement. Sans que je ne le remarque, mes ongles viennent s'implanter douloureusement sous la peau de mon avant-bras.

Je m'empresse de sortir un briquet ainsi qu'un cigare de ma poche arrière. Je l'allume puis viens inhaler longuement. Je sens la nicotine emplir mes poumons, je retiens mon souffle quelque secondes avant de laisser m'échapper la fumée.

Ma tête vient s'incliner légèrement en arrière, j'inspire puis j'expire longuement. Mes yeux se ferment en réalisant que ma vision se brouille. La pluie n'a pas cessé de battre, de nombreuses gouttes glaciale viennent s'écrouler sur l'intégralité de mon visage.

OMERTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant