Je n'ai jamais demandé de m'emmener dans une colonie de vacances. Je n'ai jamais demandé à jouer au foot depuis que cette passion s'est éteinte en moi.
Et pourtant il a fallu que j'y aille, que je passe mes vacances dans un milieu où le foot est le...
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Je venais de dire à Louis que c'était le garçon le plus beau, c'était le seul moyen pour me libérer de son emprise et de ses chatouilles. Mais les chatouilles n'étaient pas la seule raison pour laquelle je l'ai dit: je le trouve vraiment beau, Louis. Tout ça a été un moyen, une sorte d'excuse pour le lui dire plus facilement.
Avec son air de footballeur viril, sportif, il détient un sourire lumineux sur ses lèvres qui pourrait faire tomber les trois quart des filles du monde, des yeux captivants d'un bleu saphir sans pareil, des dents parfaitement alignées et complètement blanches, il détient une vraie gueule d'ange. Les deux ou trois tatouages gravés en noir sur ses bras et son air parfois sérieux, ses cheveux coiffés en hérisson, le plus souvent décoiffés et sa petite barbe de quelques jours lui donnent parfois un petit air de bad boy.
Comme je le disais, il est vraiment mignon et craquant.
J'ai toujours les mains de Louis dans les miennes, de base pour qu'il arrête de me chatouiller, mais on reste à nous regarder pendant un moment après ma stupide et ridicule déclaration.
Puis on nous a interrompu, au bout de je ne sais combien de temps en train de nous regarder.
Harry se tient à quelques mètres de nous, les bras croisés contre sa poitrine, sourcils froncés, en train de fusiller du regard nos mains ensemble. Je décide alors de ne pas répondre à sa question et de l'esquiver, comme qui n'a pas entendu ce qu'il a dit.
— Ça fait combien de temps que t'es là, toi ?
Combien de temps cela faisait il qu'il nous regardait ? Cinq minutes ? Dix minutes ? Et surtout, qu'est ce qu'il faisait là ?
— Suffisamment pour savoir que tu le trouves le gars le plus beau et pour voir que vous vous dévorez mutuellement du regard.
Il lâche ça sur un petit ton jaloux, qui fait que Louis et moi séparons nos mains, gênés. De plus, la ridicule et gênante intervention de Harry fait soupirer Louis qui lui reproche qu'on ne se dévorait pas du tout du regard, sans même regarder son pote dans les yeux.
— Ça fait vingt minutes que je vous cherche ! Maintenant, go, Louis t'as une équipe à entrainer et Sara tu dois venir avec moi.
Je soupire bruyamment et Louis et moi nous levons. Avant que Louis ne puisse partir, je le prend par l'avant bras, il se retourne et je lui fais un bisou sur la joue en le remerciant pour le petit moment qu'on a passé ensemble. Il sourit et me fait un bisou à son tour en lâchant de son sourire sans pareil:
— A toute ma belle.
Je rouge me monte aux joues, quant à mon coeur, il bat de plus en plus vite. Il me fait un petit clin d'œil et il part. Pendant qu'il s'éloigne, je le regarde en souriant, une main sur ma joue, comme pour m'assurer qu'il m'aie vraiment fait un bisou avant de partir et que se bisou reste bien là et ne s'envole pas.
