𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 2 - 𝑪𝒍𝒂𝒓𝒌 𝒆𝒕 𝑱𝒐𝒉𝒏𝒔𝒐𝒏

81 6 11
                                    

Nous étions enfin arrivées au camp

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Nous étions enfin arrivées au camp. Je regarde tout autour de moi, dans l'admiration, je suis tellement heureuse d'être ici. Depuis le temps que je voyais des flyers sur cet endroit dans toute la ville, on va enfin participer. Enfin, si j'arrive à faire participer Sara à tout ça.

Je la regarde chasser une mouche qui tournait autour d'elle pendant qu'elle lâche des gros mots. Je fais un effort pour ne pas rire. Elle est déjà assez énervée comme ça, elle n'a pas du tout envie d'être là, mais je suis sûre qu'on va s'amuser et qu'elle va de nouveau aimer le foot.

On descend de la voiture et on prend les valises dans le coffre, on dit au revoir à son père qui remonte dans la voiture après nous avoir fait un câlin. Je m'entends trop bien avec ses parents, ce sont comme mes oncles.

On voit la voiture s'éloigner, Sara soupire en baissant la tête, je pose une main sur son épaule pour la rassurer et on part voir la responsable du camp, valises à la main. Elle nous donne la bienvenue, toute souriante. Elle devait avoir à peu près 30 ans et elle avait les cheveux courts un peu au dessus de ses épaules.

Je souris en lui rendant la salutation, mais Sara ne dit rien et resta tête baissée à fixer ses baskets.

— Je m'appelle Gladys et je suis la responsable du camp. Dites moi vos prénoms et je vous note présentes.

Tout en nous disant cela elle jouait avec son stylo bic bleu, tout en le faisant tourner sur ses doigts. Sara regardait le stylo comme hypnotisée par le geste de la responsable du camp.

— Sara Clark et Kate Johnson.

Elle nota nos prénoms que je venais de lui citer et nous demanda de signer avant de partir. Elle nous tendit les clés de notre bungalow puis on s'y rendit.

C'était plutôt grand. Il y avait deux pièces, une chambre avec deux lits et une armoire et un petit coin salon avec un petit canapé.

On déposa chacune nos valises dans notre cabane. Je vois ma bestie soupirer en rangeant ses affaire de sa valise dans l'armoire et je m'assied sur son lit. Quand elle finit de tout ranger, elle se jette dans son lit en soupirant. La voyant comme ça, je décide de la consoler.

— T'inquiète tu vas voir, ça va aller.

Elle commence à gigoter dans son lit, comme un enfant.

— Non ça va pas aller !

J'arrête de ranger mes affaires dans l'armoire et la rejoins pour m'asseoir sur son lit, à côté d'elle.

— Tu vas t'amuser tu verras.

— Non, je ne vais pas sortir de cette fichue cabane !

— Tu vas te trouver un copain, peut être.

Je lui fais un petit clin d'œil accompagné d'un sourire malin.

— N'importe quoi. Je vais pas avoir de copain, commence pas avec ça.

Qu'est ce qu'elle peut être têtue parfois. Je hausse les épaules.

Football Camp and LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant