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Accepter le passé pour pouvoir avancer

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Accepter le passé pour pouvoir avancer

Vais-je y arriver?


Salam Aleykoum wa RahmatuLahi wa Baarakatuhu mes sœurs et frères.

J'espère que vous allez bien et que tout va pour le mieux dans vos vies.






My home's🏡

Comme chaque vendredi depuis deux semaines déjà, je me prépare pour aller au jumuah (prière du vendredi) de la Bangkok mosquée. C'est une nouvelle habitude que je m'efforce à garder pour revivifier ma foi et ça à l'air de bien fonctionner. Je finis d'ajuster mon jilbeb de couleur blanche comme il est conseillé dans la sunna** pour la prière du vendredi et pars faire un dernier bisous à Zola que je confis à ma mère pendant mon absence avant de partir en route pour la mosquée! Arrivée là-bas je rentre du côté des femmes et salue d'un signe de la main une jeune adulte que je croise tout les vendredi maintenant. Elle s'appelle Hena, elle est dans la même tranche d'âge que moi et travaille dans une agence de mannequinat en tant que je journaliste mode.

Elle me répond distinctement par un grand sourire et un léger signe de main. L'appel à la prière résonne et on se place toutes côte à côté sans laisser de grand espace pour débuter jumuah. Une fois celle-ci terminer, je passe un salem collectif et rebrousse le chemin pour rentrer chez moi.

13:48

Je viens tout juste d'arriver à la maison et en entrant je tombe sur une lettre d'Iman qui doit dater d'il y a quelque mois déjà. En parlant d'elle, depuis l'incident avec Kâmil et depuis l'hospitalisation de Zola on ne s'est plus trop vu ni trop parler. Je pense que elle tout comme moi nous nous évitions pour éviter de voir la réalité en face. Je suppose que dans les amitiés, il y a des phases où "on se détache" pour éviter de dire des choses que l'autre ne voudrait pas entendre. Mais quoi qu'il en soit je ne compte pas renouer de lien avec la famille Koutoumba de si tôt. J'essaie un maximum d'éviter leur frère pour éviter de commettre un meurtre, ce qui me séparerai premièrement de ma fille mais qui part la même occasion me ramènerais tout droit en enfer. J'essaie pas de bien oeuvrer depuis un an pour que mes efforts soient bêtement réduits à néant.

Je prends sa lettre et la mets de côté pour pouvoir la lire plus tard ce qui veux dire dans mon langage: un jour où j'aurais la tête reposé. Quand avec ma mère, le courant passe plus ou moins selon les journées mais je m'efforce de ne pas lui manquer de respect.nD'un parce que malgré tout elle reste ma mère et de deux parce qu'en Islam et ce que j'avais délaissé, on ne peut rentrer au Paradis si a couper les ponts avec ses parents et si ont leur manquer de respect. Et sur ce sujet, j'avoue que ma mère a entièrement raison. Après oui c'était très mal à droit et très mal dit mais elle a raison et je l'avais oublié cette condition. Ce qui impliquerait que je reprenne contact avec mon père, Afnan mais j'en ai pas le courage.

Quand le tawhid a croisé mon cheminOù les histoires vivent. Découvrez maintenant