Entre l'amour et la haine il n'y a qu'un pas..

CHAPITRE 11 : QUE LE JEU COMMENCE !

La Gryffondor jeta un coup d'œil à sa montre qui affichait presque 19h30 et se précipita dans le couloir afin de rejoindre la Grande salle pour prendre le dîner. Vue l'heure la plupart des élèves devaient déjà y être. Comme toujours Ginny lui avait gardée une place près d'elle et en s'asseyant Hermione fit un salut général à ses camarades de maison puis sourit à Harry qui la regardait avec insistance. C'était surement dû au fait que pour la deuxième ou troisième fois de la semaine elle arrivait en retard pour manger ce qui n'était pas du tout dans ses habitudes !

- Oui je sais, je suis en retard mais arrête de me regarder comme ça. Ça peut arriver à tout le monde ! Lança-t-elle en voyant qu'il la regardait toujours.
- Euh non ... En règle générale Hermione Granger n'est jamais en retard pour rien ! Dit-il avec sourire.
- J'étais en train de réviser mon cours de Potion pour demain, du coup je n'ai pas fait attention à l'heure Monsieur. Répliqua-t-elle en lui souriant.

Ils éclatèrent tous les trois de rire et commencèrent leur repas. Hermione se sentait beaucoup plus alaise ce soir car ni Ron ni Lavande n'était présent à la table. Ils étaient surement occupés à autre chose mais franchement tant mieux vue la bonne ambiance qui régnait ici sans eux !

Quelques instants plus tard Drago franchit le pas de la porte et rejoignit ses camarades de maison sous le regard discret de la lionne. Comme à son habitude Pansy semblait vraiment enthousiaste à l'idée de le retrouver. On aurait dit que ça faisait des jours et des jours qu'elle ne l'avait pas vue ! « Pathétique !! » pansa Hermione picotait par la jalousie.
Pansy l'embrassa sur la joue et la main de Drago effleura rapidement sa taille avant de s'assoir avec les autres.
L'étrange proximité qui régnait entre les deux Serpentard l'énervait au plus haut point mais malgré cela elle ne pouvait s'empêcher de regarder dans sa direction. Elle jeta un dernier regard vers sa table et se concentra sur ses amis.

- Alors comment se passe ton rôle de préfète en chef ? Lui demanda Harry.
- Je suis tellement contente, j'en rêvais ! Quand j'ai reçu la lettre de McGonagall je ne m'attendais pas à ça vue que ce privilège était jusqu'à présent réservé aux élèves de 7éme année ! J'ai sauté de joie !! Mes parents étaient tellement fiers. Ma mère a même laissé échapper une petite larme. Répondit-elle en souriant.
- Moi aussi je suis fier de toi ! Tu le mérite plus que n'importe lequel d'entre nous.
Et est-ce qu'avec Malefoy tout se passe bien ?
- Franchement sa pourrait être pire car même si souvent il n'est pas agréable, il me laisse tranquille et c'est tout ce qui compte.

Hermione se surprit elle-même à mentir aussi bien et Harry sembla satisfait de cette réponse. Les trois amis continuèrent de parler jusqu'à l'arrivé de Cormac qui sans même le demander s'installa à côté d'Hermione puis l'invita à aller faire un tour dans les jardins de l'école avant le couvre-feu.
C'est en étonnant tout le monde qu'Hermione accepta sans même que personne n'ait eu besoin de la convaincre et une fois son dessert fini, ils prirent tous les deux la direction du parc sous le regard attentif de Drago...

Les deux Gryffondor marchaient tranquillement autour du lac. Tout ce passé bien même si comme à son habitude Cormac monopolisait quelque peu la conversation en parlant de Quidditch. Encore... Même Harry et Ron n'étaient pas aussi barbant concernant ce sujet !!

- Tu vas donc tenter ta chance pour le poste de gardien cette année ? Lui Demanda Hermione pour mettre fin à ce long monologue.
- Je compte même bien obtenir ce poste sans grande difficulté ! Répondit-il sûr de lui.
- Les sélections commencent quand ?
- Vendredi prochain.
- Je te souhaite bonne chance alors !
- Merci mais je n'en ai pas besoin !

La jeune fille sourit face à cette réponse qui le caricaturait plutôt bien. Ils continuèrent leur discussion un petit moment assis près du lac avant de prendre le chemin du retour.
En tant que « parfait » gentlemen il la raccompagna jusqu'à la porte de son dortoir.