...Parce qu'on aime ranger un peu le brol innommable qui me sert de cerveau.
Ici, je rangerai les fiches personnages de pas mal de mes OCs, en priant pour que ça me permette E̲N̲F̲I̲N̲ d'arrêter de blinder mon PC.
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𝗖𝗔𝗥𝗔𝗖𝗧È𝗥𝗘 : Nethaneel est un homme discret et timide — c'est ce que toute personne ayant passé plus de cinq minutes en sa présence (ou même cinq secondes pour ceux un minimum perspicace) vous dira. Est-ce que ça va plus loin que ça ? Probablement. Sur ce point, Nethaneel est un Poufsouffle dans l'âme. Fidèle, appliqué, passionné même, — il donne pourtant l'impression à tout le monde qu'il préférerait se cacher au fond de la serre de botanique pour photosynthétiser en paix. Ne vous méprenez pas ; c'est totalement le cas.Certains le trouveront peut-être agaçant — quoique pour ça il faille justement le 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳 ; et c'est là que le bât blesse car il est passé maître dans l'art de raser les murs et éviter ceux qu'il ne cherche pas — d'un idéalisme un peu irréaliste, peut-être. La pensée d'un homme qui ne connaît rien aux cruautés humaines. Une envie de croire en ce monde malgré tout. — 𝘔𝘢𝘪𝘴 𝘤𝘦𝘶𝘹 𝘲𝘶𝘪 𝘧𝘰𝘯𝘵 𝘭'𝘦𝘧𝘧𝘰𝘳𝘵 𝘥𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘴𝘢 𝘭𝘰𝘨𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘷𝘦𝘳𝘳𝘰𝘯𝘵 𝘴𝘦 𝘥𝘦𝘴𝘴𝘪𝘯𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘵𝘰𝘵𝘢𝘭 𝘪𝘯𝘷𝘦𝘳𝘴𝘦. Une âme recousue après la tempête, — rapiécée comme un ours en peluche. Ce que certains prennent pour la faiblesse de Nethaneel est en fait sa force ; 𝘭𝘦 𝘣𝘦𝘴𝘰𝘪𝘯 𝘷𝘪𝘴𝘤é𝘳𝘢𝘭 𝘥𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘥𝘰𝘯𝘯𝘦𝘳 𝘢𝘱𝘳è𝘴 𝘢𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘧𝘳ô𝘭é 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘧𝘧𝘳𝘦𝘶𝘹 𝘳𝘦𝘱𝘭𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘭'𝘩𝘶𝘮𝘢𝘯𝘪𝘵é.
Fidèle, compréhensif, bienveillant, sans jugement mais timide et maladroit. Voilà peut-être les qualificatifs qui correspondent le mieux à Nethaneel Kernaghan. Ce qu'il a vécu ? Personne ne le sait. Mais il s'en est relevé. Il n'est pas faible. Il est recousu. Et il cherche du sens, désespérément, à une journée d'août, des années plus tôt. Nethaneel est autrement passionné de botanique, ce qui au cours de sa scolarité s'est fait au détriment des autres matières — qui voyaient en lui, au mieux un garçon un peu rêveur malheureusement plutôt inadapté au système scolaire, au pire un gamin qui ne comprend rien et ne fait pas l'effort de comprendre. Il faisait de son mieux — mais, avouons-le, la vraie motivation était autre part. Lui-même s'était plus ou moins résigné à ses notes, qui juraient pourtant avec ses appréciations, souvent plutôt flatteuses et encourageantes. Il sait qu'il est un peu étrange parfois. Peut-être qu'il a intériorisé toutes les piques — tous les adjectifs qu'on lui a collés à la peau. Étrangement, il n'en était pas si affecté. Plus on le mitraillait dans un matière ou une autre, plus il passait son temps parmi les plantes. Encouragé par son professeur de botanique, il s'est donc engouffré dans cette voie...avec raison. c'est peut-être pour son « sens tout particulier » de la « pédagogie » que le professeur Kernaghan divise. Certains professeurs le voient comme un genre de geek (version botanique) profondément insortable, d'autres trouvent sa passion des plantes attachante, — et la plupart des élèves sont de son côté. Plutôt discret, un peu bizarre sur les bords, il apprend des livres de botanique par cœur mais est profondément infoutu de se faire cuire des pâtes sans finir aux urgences avec une brûlure au troisième degré (notons que personne ne sait jamais bien quand est-ce que ça a précisément dérapé). Le souci, c'est qu'il n'a qu'une très vague notion de sa mission pédagogique, oublie neuf fois sur dix le concept des conseils de classe — et aussi qu'il est censé se pointer à l'heure aux susdits conseils de classe — et est doté d'un sens des priorités se résumant, dans les grandes lignes, à : « les plantes. » Il est pourtant d'un naturel extrêmement impliqué et passionné — quand ça l'intéresse — et n'hésite pas à aller aider ses élèves. D'un autre côté, ceux qui lui cassent les pieds ne pourront pas compter sur la protection règlement intérieur. Une honnêteté et une entièreté qui lui valent une certaine situation d'équilibriste quant à sa légitimité parmi l'équipe pédagogique. Il a au moins une cinquantaine de parents d'élèves pas super contents collés aux basques depuis ses débuts à Poudlard, — mais presque le double d'élève qui l'adorent.
