𝒱𝒪𝐿𝒜𝒯𝐼𝐿𝐸 -𝚃𝚘𝚖𝚎 𝟷- : Peter Pan ouat

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟔 ~ 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑠'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡.

Je vide la brouette devant Devin. Cela fait une demi-semaine que nous travaillons ensemble et il m'a à peine adressé trois mots. Je n'aime pas être d'accord avec Alex, mais Devin est vraiment horrible. Je ne suis pas surprise qu'il n'ait pas d'amis.

Parfois, j'ai peur qu'il se soit tellement renfrogné que le froncement de ses sourcils soit resté collé à son visage. Cela expliquerait pourquoi il a toujours l'air d'être de si mauvaise humeur. Ou alors, c'est l'odeur des vêtements qui l'atteint.

Je remplis un seau avec les vêtements mouillés que Devin a laissés sur la plage. Il est temps d'aller les suspendre pour les faire sécher dans la tente. Ce travail est fastidieux, mais c'est la seule routine que j'ai ici. Même si je ne le fais que depuis peu de temps, sans parler du fait que j'ai omis de le faire pendant plusieurs semaines.

Je ne me suis toujours pas habitué à l'odeur des vêtements, même si elle n'est plus aveuglante.

Bientôt, je quitterai cette île.

Jour : 12

Mais pas assez vite à mon goût. Je commence à m'habituer à déplacer une brouette et à faire la lessive en permanence. C'est trop normal et ça laisse une sensation de pourriture sur ma peau. Une sensation qui n'est pas la saleté qui reste sur moi après que j'ai nettoyé les vêtements. Ce n'est pas quelque chose qui peut être nettoyé, mais plus il reste, plus il s'enfonce dans ma peau.

Bientôt, elle atteindra mon cœur.

Jour : 13

Devin ne me parle toujours pas. Je n'ai parlé à personne depuis des jours. Les autres News m'évitent comme la peste depuis le fiasco de Johnny. Même Max et Lyle me font des sourires tristes de loin. Tommy est toujours près de moi, même s'il ne parle pas. Je doute qu'il le fasse même s'il le pouvait.

Jour : 14

Cela ne finira jamais.

jour : 15

Si les jours ne se confondaient pas déjà, c'est maintenant le cas. Je parlerai peut-être à Devin aujourd'hui. J'en doute. Au moins, Pan n'a pas été là pour m'ennuyer non plus. Au 50e jour, je pourrai partir. Ce qui veut dire 35 jours de plus. Et plus je m'éloigne de Pan, plus j'ai de chances de partir, alors j'imagine que c'est une bonne chose.

Une bonne chose, mais une chose ennuyeuse. Je tuerais pour un peu d'excitation ici, et je suis sûr que si je disais cela à Pan, il prendrait cette phrase un peu trop au pied de la lettre.

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Ce chapitre a été douloureusement court, mais il y en aura un autre plus tard dans la soirée pour se rattraper. Charlie s'ennuie tellement, c'est incroyable, et j'avais besoin de montrer le temps qui passe.

En tout cas, si vous préférez des chapitres plus courts et des mises à jour plus fréquentes, faites-le moi savoir, et je changerai de style. Sinon, je continuerai à faire ce que je fais.

En attendant, continuez à découvrir le monde, et je vous dis à ce soir.