La fille du passé c'est moi

Chapitre 1

Le soleil tape ce matin, la brume, c'est dissipé. J'aperçois au loin les champs remplis d'herbe fraîche. Une odeur délicieuse m'a sortie de mon rêve, comme une odeur de pancake. Hummm. Cette sensation de protection, et de bien-être m'a tellement manqué depuis, depuis.... Hein !

- Joséphine ! Crie une voix d'homme. Joséphine dépêche-toi non d'une pipe.

- Ce n'est pas possible, elle nous met tous les jours en retard. Papa fait quelque chose.

- Joséphine, je monte, tu as intérêt à être .....

Je cours en direction de ma porte de chambre, et l'ouvre avant même qu'il est terminé sa phrase. Je vous présente mon père :

- Mince, alors qu'est-ce que tu fabriques ? Répliqua-t-il suivie de mon petit frère, Édouard, un énergumène, fouineur mais attachant. Il ne s'arrête jamais, en même temps, il n'a que 13 ans et à une bonne bouille attendrissante.

- Oups, désolée papa, je n'ai pas entendu mon réveil ce matin. Je sers les dents tout en essayant d'en sortir un sourire qui signifie « j'y suis pour rien ».

- Aller hop, en voiture Édouard. Toi, tu te dépêches, on t'attend 5 min dans la voiture, mais pas plus. Ils descendent un par un les escaliers, pendant que je cours me changer.

Nous sommes lundi, le week-end a été difficile, mais je reste persuadé que cette semaine sera plus joviale. Cette année, je suis rentré en terminale, mais avec la mutation récente du boulot de mon père, nous avons dû déménager rapidement dans une autre ville. Alors ce matin, c'est le grand jour, je vais faire mon premier pas dans mon nouveau lycée. On ne dirait pas comme ça, mais je suis pétrifiée, j'angoisse à mort. Et pour ne pas arranger le tout, je suis en retard. En arrivant à la porte, je fais divaguer mes yeux dans la salle où sont assises toutes les personnes de ma nouvelle classe, mon regard s'arrête sur une place libre à côté d'un jeune homme. Je m'approche en direction de celui-ci, quand sa voix m'interpelle :

- Henri. Je m'appelle Henri. Je ne le distingue pas encore, mais je sens son regard posé sur moi. M'empressant de lui répondre, je me retourne d'un coup est renversé sur lui la bouteille d'eau qu'il tenait en mains.

- Oups, pardon. Je suis...

- Maladroite. Me coupa-t-il.

- Euh non Joséphine, à vrai dire.

- Enchanté,.... Joséphine. fit-il d'un air embarrassé.

Le cours se termina sans accroc, j'ai rapidement compris le sujet de discussion. L'adaptation en cours d'année est souvent difficile, ce midi, par exemple, j'ai testé le dîner en solitaire, pas terrible. Mais je reste persuadé qu'avec le temps, je me sentirais plus alaise et plus intégrer. Au moment de me lever pour rejoindre le comptoir où débarrassent les autres élèves, je trébuche et me cogne la tête contre un bord de table. Je ramasse alors à une vitesse incroyable mon plateau-repas et me dirige vers la sortie. Je reste sonné une bonne quinzaine de minute, avant de m'apercevoir qu'un individu me tenait la tête. Une odeur douce de thym, un parfum, un parfum..... d'HOMME.

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Bonjour,

Après réécriture de ma première histoire "Hors du temps", je vous propose une mise en bouche qui vous prépare à la suite de l'histoire, légèrement modifiée. Je laisse quand même disponible  la première ébauche, qui possède un récit pas tout à fait similaire.

Bonne lecture ;-)