Chapitre 3

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L'infirmière sortie par la grande porte en marbre, ornée de sculptures dans le bois. Mes yeux parcoururent la pièce avant de s'arrêter sur une photo, peu visible posée sur un meuble sombre. Il s'agissait d'un portrait de famille, on pouvait distinguer clairement l'homme qui se tenait face à moi accompagnée d'une jeune femme et d'un chien. Merde, il est marié, je suis dégoûtée, je ne vais pas m'en remettre.

- Mademoiselle Martin, puis-je avoir le numéro de vos parents ? Que je puisse les informer de l'accident. Vous s'avez j'imagine, que votre comportement n'est pas toléré. Nous sommes en 1963, Mademoiselle les jeunes filles comme vous ne sont pas autorisées à fréquenter les lycées masculins.

- Excusais-moi, mais....

- Oui, il s'agirait de s'excuser.

Hein ! J'en perds mon latin, c'est quoi cette remarque désobligeante, comment  peut-il se permet ce genre de propos. Je soulève mes sourcils avant de répliquer.

- Écouter monsieur... Monsieur... Je ne sais même pas votre nom, mais en réalité je m'en fiche, je ne comprends pas ce que vous racontez appelez dont mes parents, je m'en tape votre baratin m'insupporte, je perds patience. Je ne comprends même ce que vous racontez, je vais demander à changer d'établissement, votre histoire comme quoi nous sommes en 1963, chapeau jetait à ça d'y croire, ou son les camera caché ? Hein ? J'en ai ma claque, vous s'aviez quoi ?

- Mademoiselle Mart...

- Non, je me tire d'ici bande de fous.

Je ramassai mon sac, avant de sortir du bureau. Une fois dans les couloirs, je dévalai les escaliers, puis arrivé en bas, je me dirige a grands pas vers la sortie quand un homme m'interpella.

- Joséphine ? Fit un jeune homme d'un ton intrigué.

Je pivotai sur mes talons est vue Henri, Le Henri de ce matin, celui du cours de français.

- OUI ? Répondis-je sur le ton de la colère. Qu'y a-t-il ?

- Que fait tu l'as ?

- Toi aussi, tu t'y mets ? Mais ce n'est pas possible, je suis venu en cours ce matin comme tout le monde, j'ai le droit d'étudier, mince.... .

- Non, qu'est-ce que tu fais là en 1963 ?

- Hein ?

- Nous ne sommes plus à la même époque que ce matin ! Nous sommes en 1963, Joséphine. Il s'interrompit avant de m'inciter à le suivre. Suis-moi nous ne sommes pas à l'abri pour parler ouvertement ici.

Il m'entraîna dans un local sous les escaliers, ambiance Harry Potter. Le placard était rempli de poussière, assez amusant pour un local à balais. Il tira sur une ficelle qui alluma une mini ampoule.

- Écoute-moi, j'ai besoin de savoir comment tu as réussi à atterrir dans cette époque ! Je ne peux pas t'aider autrement, il faut que tu me parles Joséphine.

- Je... Et bien, je me suis cogné la tête ce midi, puis quand je me suis réveillé, j'étais au sol, dans les bras de cet homme, beau... Euh... Blond, blond oui pardon, et puis tout, c'est enchaîné et je t'ai retrouvé toi, ici.

- D'accord, et c'est la première fois que ça t'arrive ?

- Quoi dont ?

- Eh bien de voyager dans le temps !

- Quoi ? Quoi ? QUOI ?

- Calme-toi, je vais t'expliquer tranquillement ce qui se passe.

La fille du passé c'est moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant