Chapitre 2

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J'entre ouvrer les yeux est distingué des mèches blondes, je suis complètement à l'ouest. Je sens sur moi des mains froides, puis mes sens reviennent, j'entends un attroupement, du brouhaha autour de moi, des affolements masculins.

- Mademoiselle, répondait. Je vous en supplie.

- Ramenez-lui un chiffon humide, .... Vite, je pense qu'elle a perdu connaissance.

Ma tête m'est douloureuse, j'arrive difficilement à la soulever. Je commence à remuer, quand les cries s'atténuent. Ce sont des voix de jeunes hommes essentiellement, je n'entends et vois qu'une femme, une infirmière se dirige vers moi.

- Bonjour jeune fille, je suis Marguerites, l'infirmière de l'établissement. Si vous pouvez, vous levez, je vais vous demander de me suivre. Quelqu'un d'autre ajouta, derrière elle.

- Filez jeune gens, ce n'est pas un spectacle. Je vous veux tous dans 10 min en ordre devant mon bureau et que celui qui m'a ramener cette jeune femme au sein de l'établissement se dénonce.

L'attroupement de jeunes hommes s'éloigne tout en s'exclamant : « Elle est plutôt mignonne », « t'imagine toi, une fille dans notre lycée », « Haha, quand je vais raconter ça à mon cousin du nord, il va en être jaloux ».

- Monsieur Loval, j'amène mademoiselle à l'infirmerie et je vous la ramènerait une fois qu'elle aura retrouvé ses esprits, dans votre bureau.

- Merci, madame Avaa. Je m'occupe de ces jeunes gens.

- Bon à nous deux. S'exclama madame Avaa.

Après avoir bu deux verres d'eau et avaler un sucre, madame Avaa, commença à m'interroger sur ma présence.

- Alors ? Comment t'appelles-tu jeune fille ?

- Joséphine, madame.

Ce n'est pas vrai, quand j'y pense, mon premier jour d'école se passe affreusement, mal. Je n'ai même pas encore assisté à 2 cours que je suis déjà à l'infirmerie, et convier chez le proviseur par la suite.

- Et qu'est-ce que fait mademoiselle Joséphine dans un établissement de garçons ?

- Pardon ? Je ne comprends pas madame.

- Pourtant, ce n'est pas compliquer, cet établissement est réservé aux jeunes hommes et non aux demoiselles. Comment es-tu rentré ?

- Par la grille d'entrée, madame. Ce matin en même temps que les autres ! J'étudie ici !

- Vous étudiez ici alors ! En quelle classe êtes-vous ?

- En terminale, mais je suis nouvelle à vrai dire, c'est mon premier jour.

- Bon, c'est fini, arrêté de me raconter des salades. Je vais vous accompagner chez le surveillant et il contactera votre famille.

Elle me prit par le bras, nous sortîmes de l'infirmerie, traversâmes la cours puis elle me mise devant pour que je lui ouvre le pas en direction du bureau du surveillant. Quand nous arrivions devant la porte elle frappa, puis la porte s'ouvrir face à l'homme aux cheveux blonds et à l'odeur de thym de toute à l'heure.

- Entrée, assieds-vous mesdames.

Il ne s'agissait pas du vielle homme de tout à l'heure, mais plutôt d'un élégant, jeune homme. Il était probablement plus âgé de quelques années, mais cela ne le rendait que plus mature.

- Mademoiselle .... ? Mademoiselle comment ?

- Martin, monsieur. Joséphine Martin.

- Très bien, mademoiselle Martin, que nous doit votre présence dans l'établissement ? Je ne comprends pas comment une jeune femme a pu s'introduire ici sans qu'aucun employé ne l'ait remarqué ! Affirma-t-il en s'adressant à madame Avaa.

- Je ne comprends pas en effet, j'aurais pensé que vous auriez pu contacter sa famille pour que l'on puisse leur en informer de la situation, et par la suite réfléchi à une quelconque sanction.

- Oui merci madame Avaa. Je m'en charge, je vous laisse disposer que je puisse m'entretenir avec la demoiselle Martin.

La fille du passé c'est moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant