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Je me suis endormis sur mon bureau du coup j'ai mal au dos. Génial.

Je vais m'habiller. Je me sens plutôt calme aujourd'hui.

Ou pas... j'ai la tête qui tourne, le vertiges, je me sens faible et je finis parterre dans un trou noir. J'espère que personne ne m'a entendu surtout eiji- tête d'ortie.

Je me relève quelques minutes après avec un mal de crâne.

Ma colère et mon adrénaline constante sont la façon dont mon corps gère le caprice et me maintient en vie. Parce que la nitroglycerine peut réduire considérablement mon rythme cardiaque si je ne suis pas constamment stressé. Je m'évanouirai littéralement comme je viens de le faire. Une partie sombre de mon alter.

Je descends prendre un truc pour déjeuner mais il fallait que je tombe sur tête d'ortie.

Eijiro: salut !

Katsuki: la ferme.

Eijiro: bien dormi ? Tu t'es endormi sur ton bureau.

Katsuki: continue de parler et je fous ta tête dans la poubelle.

Eijiro: ok t'es pas du matin toi.

Katsuki: qui l'est ?

Eijiro: moi !

Katsuki: mon dieu.

Je remonte dans ma chambre, prends mes affaires et me dirige en classe.

Je m'assois.

Tete D'ortie vient vers moi.

Eijiro: je voudrais te présenter des gens ! Mina ashido, denki kaminari et hanta sero. Les autres, c'est Bakugo.

Mina: salut !

Katsuki: m'en fou.

Denki: ah oui t'avais pas menti. Il a un sacré caractère.

Sero: et mais je te reconnais ! Tu es le collegien qui c'est fait choppé par un vilain vert gluant !

... je vais l'exploser.

Je me lève, le choppe par le colle.

Katsuki: si tu en reparle encore une fois je te fais passer par la fenêtre c'est clair ?

Sero: oui oui oui désolé je savais pas que c'était si douloureux.

Mina: on va retourner à nos place nous. 

Le cours commence.

Je regarde la fenêtre, une main qui tient ma tête et l'autre qui tourne mon stylo.

Il fait beau, les feuilles dansent dans le vent, les branches qui suivent le mouvement, ce courant d'air qui fait du bien, les arbres oranges. C'est mon temps préféré l'automne.

Aizawa: bakugo ?!

Katsuki: quoi ?!

Aizawa: si tu veux aller dehors, vas-y j'ai l'impression que tu n'as rien écouté. Reponds à la question.

Merde j'ai rien écouté ! Putain je suis pourri.

Katsuki: j'ai pas écouté et alors ?

Aizawa: tant pis pour toi. Tu viens de perdre une note.

Katsuki: m'en fou. C'est juste une.

... je me fous une claque mentalement là.

~~~

Les cours sont finis. Enfin. Cette après-midi on a dû s'affronter en groupe de deux. J'ai affronté Deku...

Flashback du cours de sport

Deku vient de tomber au sol.

Mon cœur bats si vite. Je tremble, ma vue se trouble, je respire vite. Je fais une crise de panique.

POURRITURE ! MERDE ! CONNARD ! BOUFFON ! ENFLURE ! SALOP ! SALE CHIEN !

Je sens un poids sur mon epaule. All might.

Je suis pourri.

Fin du Flashback

Je suis debout, devant la porte dans ma chambre comme un con. Je regarde le sol et ne fais que me remémorer ce foutu moment.

Je m'écroule au sol à genou, ma respire s'accélère de nouveau et se complique, je pleure et j'aimerai hurler. Pourquoi ? Je me fais des explosions sur les bras et le crâne. Je ne vois presque plus rien.

J'entends la porte s'ouvrir. Nan. Pas maintenant.

J'entends rien.

Cette même personne me sert dans ses bras et m'emmene sur mon lit.

Je peux enfin entendre. C'est tête d'ortie.

Eijiro: katsuki tu m'entends ? Essaie de respire doucement. Essai de te calmer. Tu peux me faire mal si tu veux pour te défouler. Je vais activer mon alter.

Il se durcit et je lâche quelles explosions. J'essaie de me calmer mais j'y arrive pas.

Au bout de quelques minutes je suis enfin calme.

Eijiro: c'etait quoi ça ?

Katsuki: t'as intérêt à en parler à personne. J'ai juste fait une crise d'angoisse.

Eijiro: oh désolé.

Katsuki: arrête de t'excuser pour rien. Et en parle à personne.

Eijiro: j'ai compris t'inquiète pas.

Katsuki: tu peux sortir maintenant. Attend ! Pourquoi t'es venus ?

Eijiro: à la fin du cours, j'ai vus que tu allais mal, et je t'ai entendu t'écrouler au sol alors je me suis dépêché de venir.

Katsuki:... maintenant sors.

Eijiro: ok et si t'as besoin de parler je suis là.

Katsuki: j'ai besoin de personne.

Je me couche sur le dos et regarde le plafond. Je pense de nouveau et fini par m'endormir dans un lit de pensées sombres.

"J'ai besoin de personne" kiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant