Connard n°1 a des secrets ?

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«Si seulement tu t'étais pas laissée faire...»

Mardi matin - 4h57 - Appartement

Un bruit sourd me réveille.

Au début, je ne comprends pas tout, mon esprit est encore embrouillé.

Puis un deuxième bruit, cette fois si beaucoup plus fort, retenti une deuxième fois.

Je ne sais pas d'où il provient, mais j'ai déjà entendu ce genre de bruit dans les séries ou les films d'action.

Une grande détonation, forte, mais sur une courte durée.

On croit d'abord à un orage.

Mais c'est plus fort et plus régulier.

Je le sais.

Je sais très bien à quoi correspond ce putain de bruit qui s'est déjà répété trois fois depuis mon réveil.

Des coups de feu.

Eh bah, il t'en a fallut du temps cocotte.

Je me lève de mon lit un peu sur la défensive alors que je sais très bien que les coups de feu ne sont pas dans mon immeuble.

Ils paraissent lointains comme très proches.

Trop proches.

Je regarde par le fenêtre de ma chambre.

Rien.

Mon souffle jusque là retenu reprit.

Mais avant que je ne retourne à mon lit, un autre coup de feu retentit.

Cette fois, il paraît plus prêt.

Je retourne à la fenêtre.

Il y a deux hommes dans la rue.

Tous les deux ont une armes à la main. Ils sont côte à côte.

En face d'eux, il y a une silhouette au sol.

Je ne la vois pas bien mais elle est assez imposante.

Sûrement un homme.

Je me détends quand les deux hommes font demi-tour, tournant le dos à leur victime, qu'ils laissent là, au beau milieu d'une rue passante.

Mais avant de disparaitre de mon champ de vision, l'un des deux retire sa capuche qui cachait son visage.

Et avant que je ne puisse faire quelque chose, il tourne sa tête vers mon bâtiment, les yeux rivés dans les miens.

T'es cuite comme un poulet, cocotte.

Je ne distingue pas ses yeux dans la pénombre.

La seule chose que je remarque est...

Ses

Putains

The Drug Addict (Tome I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant