Faits divers

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Prologue :

Les malheurs des pays viennent des peuples, 

Les malheurs des peuples viennent de l'égoïsme des individus, 

«L'égoïsme est le roi du monde »


Première histoire:

 Courage

Tôt, un matin hivernal, le silence dominait tout bruit et régnait en maitre sur toute la maison de Halima. Elle et ses deux enfants étaient encore entrain de dormir. Soudain un bruit vint rompre ce silence radio. 

Il résonna dans la tête de Halima, mettant fin au rêve qu'elle faisait. Ce rêve était tellement beau qu'elle sentit une grande amertume de ne pouvoir le prolonger.

Elle rêvait du mariage de sa fille Karima, qui était si belle et heureuse. Elle avait tous les yeux des invités rivés sur sa robe de mariage qui était d'une texture blanche immaculée. Elle était telle une princesse. Quant à Halima, elle contemplait sa fille avec un immense amour.


Cet amour ne peut jaillir que d'une mère qui a sué eau et sang pour que sa fille devienne cette magnifique femme. Elle voulait crier de toutes ses forces ; c'est ma petite fille, c'est ma fierté.

Halima était bien habillée et élégante. Elle prêtait attention à tous les détails qui entouraient ce mariage. Tout semblait parfait. Elle devait danser avec sa fille. Un moment tant attendu par Halima. À ce moment précis, elle entendit un son. Elle tendit l'oreille pour mieux écouter. 

C'était la sonnerie du réveil qui lui faisait comprendre que ce n'était qu'un rêve. Elle se sentit triste et frustrée en même temps. 

Pour se venger, elle essaya de l'ignorer, mais en vain, les on ne cessait d'augmenter. Dans un acte désespéré et sans ouvrir les yeux, elle prit son coussin et le mit sur sa tête d'une façon à bloquer tous les chemins menant à ses oreilles.

Mais elle savait très bien au fond d'elle que c'est inutile et que ce combat était perdu d'avance car si elle ne se levait pas pour arrêter cet impitoyable réveil, le son de ce dernier augmenterait de plus en plus et risquerai de réveiller Karima et Houssine.

Halima mettait le réveil dans sa chambre au coin le plus éloigné de son lit, où la seule solution d'éteindre ce fichu réveil était de quitter sa place bien chaude. Au contact de l'air frais, elle était sure et certaine qu'elle ne céderait pas a la tentation du sommeil.

Halima éteignait le réveil, fit sa toilette, et prépara le déjeuner, le Petit-déjeuner et les vêtements de Karima et Houssine. Elle faisait toutes ces corvées d'une manière fluide et rapide. Elle était comme un automate programmable.

Depuis la mort de son mari, il y a presque cinq années, elle était obligée d'élever ses enfants et subvenir à leurs besoins seule. Elle n'avait nullement le choix. 

Elle était abandonnée par la famille de son mari, et elle ne pouvait pas demander de l'aide de sa famille très pauvre, qui arrivait à peine à faire face aux tourments de la vie.

À6h: 30 du matin, elle devait réveiller les enfants. C'était la tache la plus ardue de la matinée. Halima n'avait pas besoin de réveiller Houssine, il se mettait debout tout seul. Il était réglé comme une horloge. Contrairement à Karima. Elle était une grande dormeuse. Il y avait des jours où Halima restait plus d'un quart d'heure à essayer de la réveiller.

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