Monsieur Ahmed était le propriétaire. Un homme quinquagénaire, d'une corpulence au-dessus de la moyenne, un teint brun, de grands sourcils qui cernaient d'énormes yeux noirs. Il était craint par tout le personnel, à cause de ses yeux qui inspirait la peur aux hommes les plus courageux. Personne n'osait croiser son regard. Il sont même trouvé un alias qui lui correspondait 'El Jahidh', en plus, il était radin comme un nuage refusant de pleuvoir.
Parmi les problèmes de l'hôtel, il y avait un qui irritait le plus le personnel ainsi que les résidents, l'étanchéité. Surtout durant les longues nuits d'hiver. Les gouttes de la pluie qui s'infiltraient à travers le vieux plafond lézardé, s'écrasaient sur les murs du couloir et de la cage d'escalier, faisant un bruit insupportable. Ce bruit vicieux qui se répétait d'une façon périodique rendait la quête de sommeil presque impossible pour les occupants des lieux.
En entrant à l'hôtel, Halima voyait un groupement d'employés. Curieuse elle s'approchait de la foule, et elle remarquait une affiche.
« Chers résidents et employés, d'après vos réclamations incessantes, j'ai l'honneur de vous annoncer que les travaux de rénovation concernant l'étanchéité débuteront dès demain.
Nb: J'ai achète le matériel nécessaire, et j'ai payé l'entreprise qui assurera les travaux.
Monsieur Ahmed le proprio »
Après un bras de fer entre le personnel et le proprio, qui avait duré deux longues années, monsieur Ahmed avait enfin cédé. Halima était contente de savoir que le problème des gouttes d'eau va cesser et était impatiente de rapporter la nouvelle à sa collègue Kheira.
Kheira, une élégante femme, blonde et mince. Elle faisait très attention à son apparence, et son accoutrement. D'ailleurs, quand Halima l'a rencontré au premier jour de son travail, elle était ébahie par cette femme si raffinée. Elle était persuadée que cette femme était une star de cinéma. Jamais l'idée que cette personne travaillait comme concierge dans cet hôtel ne lui traversa l'esprit. Même pas une fraction de seconde.
Le mari de Kheira, Mostapha, était parmi les plus riches marchands de peinture de la ville. Il était le prince du royaume de la peinture. Il adorait sa femme quoiqu'elle ne pût avoir d'enfants. Il la traitait comme une reine. Mostapha était très ambitieux, et avait un sens inné pour le commerce. Il voulait toujours augmenter son chiffre d'affaires.
Un jour Mostapha a conclu une énorme affaire avec une entreprise de peinture allemande. Pour lui cette affaire était la clé de la salle du trône du royaume de la peinture dans son pays. Mais elle avait un inconvénient majeur. Pour honorer sa part du contrat, il avait vendu toutes ses boutiques, et avait vidé tout ses comptes bancaires, même les bijoux de sa femme. Il n'a épargné que les vêtements de sa bien-aimée. Mais hélas, le cargo qui transportait sa marchandise avait fait naufrage, et il avait tout perdu. Normalement la compagnie d'assurances devait le dédommager, malheureusement il n'avait même pas envisagé cette tournure d'événement. Et il n'avait pas assuré sa cargaison. Il avait préféré d'investir aussi la part d'assurances.
Mostapha n'avait pu supporter le choc. Il avait fait un AVC. Après trois jours de coma, il se réveilla avec une paralysie partielle.
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Faits divers
Krótkie OpowiadaniaAvec un geste plein de tendresse, Selma essuya les larmes des joues de son mari avec ses doigts chauds malgré le froid qui persistait. Ces larmes étaient si amères qu'elles laissaient derrière leur passage une large ligne blanche que même les doigts...