1 - Cher Dragneel, que la guerre commence.

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𝐏𝐝𝐯 𝐋𝐮𝐜𝐲 :

- Même pas en rêve, dis-je d'un ton froid et agacé.

- Lucy, je veux que tu aies une vie normal, mais le dernier que tu m'as présenté... Sting c'est ça ? Il était vraiment pas fait pour toi. Je jette un œil à ses perfusions sur le bras droit, et soupire.

- Ne parlons plus de lui, et je m'en sortirai parfaitement bien sans petit ami ou ce fardeau que t'appelles « mari ». J'imitai des guillemets à l'aide de mes doigts et leva les yeux aux ciel, montrant que ça ne m'intéressait pas.

- Lucy, je suis souffrante, je ne veux pas partir en sachant que tu te retrouveras seule, dit-elle en me prenant la main, je détestais quand elle disait ça.

- Tu guériras, j'en suis sûre, et puis, je me débrouille déjà très bien toute seule pendant que tu es à l'hôpital, je gère maman. Je lui souris pour ne pas qu'elle s'inquiète, mais mission ratée, elle ne va pas lâcher l'affaire.

- Combien de temps vais-je devoir attendre pour que tu te trouves enfin quelqu'un ? Tu rêves de finir ta vie seule ? Sans mari ? Sans enfants ? Je ne serai jamais grand-mère, regarde ce que tu m'affliges en plus de mes problèmes de santé. Elle dramatisait, ce qui me rend blasée, mais d'un côté elle n'a pas tord. Je rêve de finir ma vie seule, il faut que je bluffe c'est le seul moyen.

- D'accord maman, je vais me trouver un petit ami. Je voyais son visage s'illuminer, c'était rare ces derniers temps de la voir comme ça

- Formidable ! J'ai vraiment hâte de le rencontrer !

- Ouais... bon, je te laisse j'ai des courses à faire pour la maison, je reviens te voir demain maman, c'est promis. Je dépose un bref baiser sur sa joue pour lui dire au revoir et elle sourit, je sors de la chambre d'hôpital puis referme la porte. Une fois fait, je pousse un long soupir.

Je lâche la poignée et commence à partir en marchant dans les longs couloirs de l'hôpital qui paraissent sans fin, ce qui m'a laissé le temps de réfléchir.

Un petit-ami, c'est le pire mot qui existe sur cette terre. J'ai quand même bluffé sur le fait de m'en trouver un, même si je sais qu'elle sait que je mentais. Ça se voyait dans son regard. Mais je pense qu'elle veut quand même espérer.
Je n'ai pas besoin d'hommes incapables, qui abandonnent leur famille pour de l'argent.
Je fronce les sourcils avant de me faire sortir de mes pensées.

- Mais bouge de là !

Sans avoir fait attention, j'étais au bord de la route. Comment ai-je fais pour arriver ici aussi vite ? Ce con de chauffard qui me crie dessus alors que le feu piéton était rouge. Je décide de l'ignorer, il m'apportera rien dans ma journée de toute façon.

Je repris rapidement mes esprits et me concentra sur le présent. Après quelques minutes de marche j'arrive au mini market du coin et y entre. Je me perd dans les rayons en prenant quelques trucs utiles pour la maison, c'est-à-dire, la nourriture et quelques babioles pour ma mère. Une fois mes courses finies, je me dirige vers la caisse, il n'y a pas de caissiers donc ça veut dire que je dois attendre.

Une petite télé en hauteur m'interpelle. C'est un documentaire qui parle d'un petit lycée du coin où il y avait des choses horribles qui se passaient dedans.

Le lycée : Fairy tail.

Mon lycée en gros...

Pour vous expliquer rapidement, notre système éducatif a eu la brillante idée de créer un établissement scolaire regroupant tous les délinquants. Que ce soit d'anciens harceleurs, des voleurs ou encore bien des pauvres qui n'ont pas le choix de venir ici car c'est l'école la plus proche de chez eux. On envoie aussi ici les délinquants provenant de familles riches dont on n'ose pas envoyer en prison, les laissant s'amuser avec les plus faibles financièrement. Notre lycée est donc dans une sorte de hiérarchie, mais une mauvaise.

Mean girls: the boy is mine [𝐧𝐚𝐥𝐮] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant