Mean girls: the boy is mine [𝐧𝐚𝐥𝐮]

8 - Allons en soirée

Pdv Natsu :

Après y avoir réfléchit correctement, je tenais quand même une chose à laquelle elle tenait le plus : son honneur.

Cette Lucy avait agit comme si elle me voulait. Hors de question que je considère cela comme une défaite. Mais je me sentais quand même con. Horriblement con.

Je suis retourné au lycée mais il n'y avait que Sting, merde, j'aurai voulu qu'il y ait Rogue pour l'éviter. Il allait raconter comment ça s'était passé de son côté, je sais pas si je voulais savoir.

Je m'assois sur une chaise inconfortable et croise les bras en écartant les jambes, j'étais blasé, pour ainsi dire, ma sensation d'être con grandissait de plus en plus :

- Alors Natsu ? Comment s'est passé le vol ? Demande Sting, impatient de savoir.

- Ça te regarde pas, et toi ? dis-je froidement, il me lance un sourire malicieux, je regrette déjà d'avoir poser la question.

- J'aimerai te dire aussi que ça te regarde pas mais c'est pas mon genre... je l'ai baisé toute la nuit.

J'en étais sûr, je grimace et... pitié fait que Rogue se ramène j'en peux plus d'entendre ce con me dire qu'il l'a bien ken et le masseur avec... le masseur ? J'ai rien compris, il s'est passé un truc avec un masseur ?

- Je parie que tu n'as rien su faire avec Lucy, que t'as même pas pu la voler.

Je lui adresse un regard perçant, empli de colère, car il a osé porter atteinte à mon honneur.

- Te crois pas supérieur à moi. Avoir Minerva dans son lit n'a rien de compliqué. T'as même pas su avec Lucy je te signale.

Il soupire un instant.

- La ferme. Et on dirait pas comme ça mais Minerva c'est une femme de caractère, elle choisit pas n'importe qui.

- Ouais ouais.

J'entends Sting continuer de conter en se faisant masser les épaules par une meuf de l'école. Très vite, une autre se joint à mes épaules pour également me malaxer les muscles.

Faut que je me calme et que je réfléchisse.
Déjà cette conne m'a assommée avec une batte de baseball, ensuite elle a prit des photos de moi à moitié à poil, après je me suis réveillé - toujours à poil - sur le bord de la route. Après ça je l'ai menacée, elle le méritait. Finalement, elle a joué aux tentatrices et je suis parti.

Puis merde cette gamine m'énerve à me faire sentir comme ça.

J'en avais marre que l'autre me touche, je prends ses bras avec violence et les bouge de mon corps. Sting et ces putes étaient tous surpris, je me lève et part de l'endroit en les laissant, je voulais voir personne le temps de remettre mon esprit en ordre. Je savais même pas pourquoi j'étais perturbé.

Soudain, au détour d'un couloir, je tombe nez à nez avec Grey. Que fait cet imbécile sur mon territoire ? Il est même plus dans l'école. Je comprend très vite quand je le vois relever le menton de euh... Juliane, une des écrivaines du journal de l'école. Son regard condescendant rencontre ensuite le mien, et en un instant, nous sommes comme deux lions prêts à se sauter à la gorge.

- Tiens tiens, l'autre fils de chien ramène sa gueule.

- Bah alors flammèche, t'es aussi peu confiant que tu fais construire une statue devant le bahut ?

- Sinon Grey, raconte-moi ton accident s'teup'. Je le regarde, un peu soûlé de le voir.

- De quel accident tu parles sale morue ?