Oui, je pleure

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Oui, je pleure,

Pas parce que tu m'engueules,

Parce que tu n'essayes pas de me comprendre,

Toute ma souffrance, tu ne veux pas l'entendre.


Derrière ton visage neutre

Se cache un pleutre.

Je suis brisée.

Pourquoi m'avoir créé ?


Tu ne connais rien de mon mal être intérieur.

Pourquoi te crois-tu toujours supérieur ?

Pourquoi es-tu si aveugle ?

Au lieu de m'écouter tu beugles.


Je suis faible et fragile,

Telle une fleur fanée et inutile.

N'as- tu pas remarqué que je ne souris plus comme avant ?

Que mon sourire est devenu un masque pesant.


Il n'y a que mes larmes qui sont vraies,

Celles qui m'empêchent d'être gaie,

Celles qui coulent sans s'arrêter,

Mais que j'essaye de cacher.


Tu ne vois rien de tout cela.

J'aimerai que tu sois là,

Que tu me console comme ma mère,

Que tu me montre l'amour d'un père.


Tu me l'a déjà montré plusieurs fois,

Mais je ne le vois plus toutefois.

J'ai l'impression d' être une incapable,

D' avoir tout gâché, je suis impardonnable.


Tu ne verras jamais ma souffrance.

Ce n'est pas grave, reste dans l'insouciance.

Si je pars, je suis désolée.

Je n'en peux plus, je suis désemparée.

Poèmes d'un.e dépressivOù les histoires vivent. Découvrez maintenant