Pensées enveloppées

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Je voudrais mettre fin à ce vacarme,

Dans ma tête me faisant lâcher des larmes.

Trop de pensées envahissantes servant d'alarme,

A cette folie naissante me servant d'armes.


Les mots pointus défilant sur la feuille,

Seul l'écriture de mes sentiments me recueille

Dans un monde loin du réel elle m'accueille,

Je suis cette fleur épineuse qui attend qu'on la cueille.


J'ai cette sensation bizarre envahir mon corps,

Maladie ou folie, je suis faible face aux anticorps.

Je veux sauter d'un pont franchissant les garde corps,

Inerte et fracturé sera alors mon corps.


Que faire quand le désespoir est au dessus de tout,

Et que tu ne parviens plus à voir le bon coté des choses surtout ?

Je suis cette personne perdue voyant le mal partout,

Hostile à cette vie de merde, antitout.


Mon cœur est fracturé en mille morceaux,

Mais je ne le montre pas par ces sourires faux,

Qui m'enfonce de plus en plus dans les eaux,

Je n'attend plus de jours nouveaux.


Abandon, ce mot je le connais tellement bien,

C'est ma vie même si je fais mine de rien.

On me lâche si vite que je ne le vois pas qui viens,

La dernière fois était il y a peu de temps que je m'en souviens.


J'en ai marre, la douleur me torture,

Semblable à une mortelle morsure.

De toute façon, je ne suis qu'une ordure,

Ils me lâcheront si je leur montre ma face obscure.


Guérir devient de plus en plus difficile,

Car mes plus grandes peurs restent invincibles.

Je reste en retrait pourtant, ce qui m'est nuisible,

Et broie du noir en m'enfermant à domicile.

Poèmes d'un.e dépressivOù les histoires vivent. Découvrez maintenant