Poèmes d'un.e dépressiv

Où est le bonheur ?

De retour à Paris, ville lumière

Après avoir été enfermé tant de mois en prison, dans la galère

Chambéry, cette prison à l'air libre

Je me sens perdu face à ce nouveau monde , mon esprit en déséquilibre.

Je n'ai longtemps pas eu d'autre choix que de m'isoler,

Cette proximité entre les gens me rend mal à l'aise et les voir rigoler

Je me sens de trop ici car je me sens mal sans raison,

Incapable de trouver de la positivité à force de comparaison,

Pessimiste sans arrêt,

J'en ai marre de cette personne que je suis, sans intérêt

Qui ne peut pas être joyeuse même une seconde.

Je n'ai aucune raison d'aller mal, de nouveau je retombe.

Pourtant personne ne me regarde bizarrement,

Je n'ai reçu aucune discrimination en étant à Paris finalement,

Les gens sont parfois même souriant.

Alors pourquoi, pourquoi je n'arrive pas à me sentir bien  et trouver le séjour apaisant?

Encore ma putain de phobie sociale qui me nargue,

Mais en même temps je jalouse ces gens, de leur relation, et moi fuyarde

De leur proximité, de leur bonne entente,

Parce que je me suis longtemps retrouvé seul et tremblant.e.

J'ai comme l'impression que tout le monde m'a oublié,

Que j'ai toujours été seul, je me sens humilié,

Que je n'ai jamais eu d'ami de ma vie,

Je déteste cette foule ravie.

Je sens la haine de ce que je n'ai pas m'envahir,

Leur relation sociale que je commence à haïr,

Parce qu'on m'a retiré ca.

Pourquoi ne suis je pas heureux comme ca ?

Mon père, me dis tu ?

Il est si calme depuis quelques jours, vois tu ?

Qu'il a pris la peine de me laisser tranquille,

Tout devrait aller normalement, en ce moment il est gentil.

Au fait je crois que je suis épuisé de vivre,

Essoufflé la plupart du temps que j'en deviens ivre,

Du mal à respirer au réveil,

Migraine me donnant des nausées, ma tête telle une corbeille,

Avec des douleurs au dos inexpliquées,

Sans faire aucun effort, je suis fatigué.

Je me regarde dans le miroir,

J'y vois un zombie sorti du cercueil, ce pourrissoir,

Cernes bleu violacé, 

Mine pale comme la mort, je suis carencé.

Le regard éteint,

Ces nombreux mois en campagne m'ont transformé et atteint,

Plus en mal qu'en bien,

Je me suis enlaidi, tiens !!

Mon apparence me répugne.

Je me méfie des autres plus qu'auparavant et ca me répugne.

La peur d'être humilié et critiqué plus forte que jamais,

Je n'ai pas confiance en moi désormais,

Ça va aller, me dit-on

 Sans connaitre l'ampleur de mon mal être, voyons !

Qui ravage mon être,

Telle une tumeur de mille kilomètre,

Des années que je le ressens,

Même avec des moments de joie souvent de courtes durées, ca devient pesant.

Il revient plus fort à chaque fois,

Je survis grâce aux illusions que je me fais de la vie, quelquefois.

Belle est - elle

Alors qu'il y a tant d'injustice dans ce monde cruel.

J'aimerai qu'elle soit belle pour tous,

Personnellement je ne crois plus en cette beauté, monde de bisounours ?

En tout cas elle n'existe pas dans la société humaine.

Où est l'humanité sérieusement qui selon moi est antihumaine ?

La guerre en Ukraine et le conflit israélo-palestinien le montre bien.

Ukrainiens et Russes sont des frères par les lien du sang, puis plus rien.

Regardez comment ils s'entre-tuent pour défendre leur pays .

Des hommes, femmes et enfants palestiniens sont tués ,chassés de leur pays.

Ceux qui attaquent n'ont aucune pitié.

Un monde pacifique n'existera donc jamais, même si un million de fois on a beau prier ?

Beaucoup demandent la paix, on ne les écoute pas,

Le monde des hommes n'est pas beau, non il ne l'est pas.

On vit dans un monde où la haine et le racisme les uns envers les autres existe

Pourquoi, ca persiste ?

Juste parce qu' un tel est différent des autres où bien parce qu'on a fait du mal à son peuple dans le passé ?

On est tous différent d'une manière ou d'une autre, putain arrêtez !!

Et les choses ne s'arrangeront jamais si on en revient toujours au passé

Soyons fier de qui nous sommes et respectons nous mutuellement pour vivre continuellement dans la paix !

Je crois que j'ai divagué en passant d'un sujet  à un autre.

Peu importe, je ne suis pas heureux dans un monde pareil qu'est le nôtre.