J'ai trop espéré pouvoir un jour réellement m'intégrer,
Mais vivre un an dans cette ville nationaliste a fini par me désintégrer.
A force de ces regards destructeurs, j'ai maintenant peur de mon apparence,
La confiance et l'estime de moi sont tombées en décadence.
Ils me considèrent tous sans exception comme une bête de foire,
Mettre un pied dehors sans sentir l'angoisse m'étouffer est la mer à boire.
Comme si être métisse est anormal, une maladie, un handicap,
Ma phobie sociale m'empêche d'être sereine, j'ai dépassé le cap.
Je ne dois pas exister ni respirer ici car je porte un virus en moi,
L'espoir brille encore mais faiblement, je supporte en ayant la foi.
Le seigneur me donne la force de rester debout et de continuer ma bataille,
Même si les gens m' ont déjà visé en plein dans le mille et trouvé mes nombreuses failles.
Comment m'intégrer dans ce monde ou la différence est leur ennemie,
Alors que la France est un pays ou vivent des personnes de différentes ethnies ?
Racisme caché et transparent, pas d'insultes mais des regards haineux,
Parfois les gens m'évitent et changent de trottoir quand je m'avance vers eux.
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Poèmes d'un.e dépressiv
PoetryVoici des poèmes que j' écris quand je suis au plus bas. Ils traitent généralement de sujets sombres. Parfois ils riment, parfois c'est juste des pensées sans structure. J'écris car c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour extérioriser. Tous ces po...