Je me souviens de cette dernière journée de mon année de 5 ème qui a été une des plus marquantes dans le sens péjoratif. C'est l'année d'après (en 4 ème) que j'ai fais de merveilleuses rencontres au Japon.
Je me rappelle de ce jour comme si c'était hier,
C'était la dernière journée que je passais avec vous,
Le dernier jour de cours avant les grandes vacances,
L'année prochaine je partais pour le Japon.
Je vous l'avez dit deux semaines avant déjà,
Vos réactions m'ont fait si mal au cœur,
Mais tellement que j'en garde toujours les séquelles.
"Oh... dommage" un de vous m'a t il répondu avec une pointe d'hypocrisie,
Vous étiez faussement attristés,
Ça se voyait tellement vu votre expression du visage.
Vous vous en battiez les couilles de mon départ,
Et moi qui était si triste de vous quitter.
Mais comme j'étais si attachée à vous,
J'ai fait mine de n'avoir rien ressenti.
Pendant ces deux années, je pensais que vous me considériez comme votre amie,
J'étais contente "d'appartenir à un groupe",
Ou du moins c'est ce que vous me faisiez croire.
Il y a des jours où vous faisiez des choses en dehors des cours sans moi,
Vous ne m'avez jamais invité à faire des sorties avec vous,
Mais pas grave, je n'étais plus seule comme je l'avais été avant.
Je me rappelle pourtant de ce jour où vous vous êtes moqués de moi.
Pourquoi ? car je ne connaissais pas le terme "bite",
Nous étions en 5 ème et je ne m'intéressais pas à la sexualité,
Et c'était anormal pour vous,
Je crois que j'étais déjà asexuelle à cette époque.
Où suis je sérieusement ?
Qu'étais je pour vous ?
Pas votre amie en tout cas,
C'est trop tard que j'ai compris ca.
Parce que le dernier jour arriva,
La journée passe,
Un jour comme les autres quoi,
Personne ne parle de mon départ et des adieux,
Puis c'est la fin de la journée,
Vous m'avez tous laissé là sans m'avoir dit aurevoir,
C'est le cœur lourd que j'ai quitté l'établissement parisien.
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Poèmes d'un.e dépressiv
PoesíaVoici des poèmes que j' écris quand je suis au plus bas. Ils traitent généralement de sujets sombres. Parfois ils riment, parfois c'est juste des pensées sans structure. J'écris car c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour extérioriser. Tous ces po...