Le texte qui suit n'est pas un poème mais une lettre d'adieu que j'avais écris il y a 5 mois (le 18 janvier 2024) dans mon journal intime et qui est adressé à mon père... Je suis toujours vivante, on se demande bien pourquoi...parce que je suis juste une trouillarde.
Cher Papa,
Si tu lis cette lettre c'est que je ne suis plus de ce monde. Je suis tellement désolée d'avoir agi si égoïstement mais je ne pouvais faire autrement. Je suis consciente de t'avoir rendu malheureux, papa. Tu as tout fais pour moi, tu as sacrifié ta vie pour moi et je n'ai pas su te rendre fier. Je ne suis qu'une honte. Je ne pouvais plus vivre sachant que j'ai gâché la vie à ceux que j'aime. Je n'aurais pas du naître, ta vie et celle de maman auraient été bien mieux sans moi. Je ne te l'ai jamais dis papa, je te le dis maintenant que je ne suis plus là. Je n'ai jamais été bien dans ma peau, et pourtant tu as continué de me rabaisser en pensant que j'allais devenir plus forte. Je ne dis pas que tu es un mauvais père mais tu ne t'es jamais rendu compte à quel point ca me faisait mal d'entendre des mots si durs de ta part. Tu ne m'as jamais complimenté pour de vrai, tu m'as toujours reproché de ne jamais être à la hauteur. Tu n'as jamais été satisfait de moi. Sans le vouloir, tu m'as détruite. Et si j'en suis arrivée à vouloir mettre fin à mes jours, c'est en partie de ta faute. J'étais à bout. Tu ne sais pas tout ce que j'ai vécu pendant ces quatre derniers mois à la fac et dans la ville, tous ces gens qui me dévisagent à cause de mes origines. Tu n'as jamais été là pour me remonter le moral, mais plutôt pour m'enfoncer encore plus dans le trou. C'est pourquoi je n'osais pas te faire part de mes problèmes, parce que pour toi je n'ai pas le droit d'aller mal. C'est toi qui m'a appris que pleurer c'était pour les faibles, et je ne voulais pas te montrer que j'étais faible, alors je pleurai dans mon coin à chaque fois que j'en ressentais le besoin. J'ai encaissé de nombreuses fois tes critiques et plaintes sans rien dire depuis toujours, alors que sur le fond je sais que tu ne penses pas ce que tu dis, mais c'était tellement courant qu'à la fin j'ai fini par croire que tu ne m'aimais plus, que tu en avais marre de moi. Je suis désolée d'être partie ,mais c'était le seul moyen pour mettre fin à ma souffrance qui a duré trop longtemps et à ton malheur. Je ne suis qu'une erreur de toute façon. J'espère que tu ne m'en veux pas, mais saches que je t'aime de tout mon cœur malgré tout, car tu es un bon père dans le fond. Adieu.
Ta fille qui a tant souffert mais qui t'aime
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Poèmes d'un.e dépressiv
PoetryVoici des poèmes que j' écris quand je suis au plus bas. Ils traitent généralement de sujets sombres. Parfois ils riment, parfois c'est juste des pensées sans structure. J'écris car c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour extérioriser. Tous ces po...