Espérances

4_Le rendez-vous

qui cela pouvait donc bien être? L.G. ? Je retourne la feuille pour voir si il n'y a pas d'autres instructions mais non il n'y a que ça. Je suis déçu, je m'attendais à une longue lettre m'expliquant tout un tas de choses tordus, mais non il n'y a rien du tout, que quatre information toute pourrie : 23h30, parc Saint Esther, viens seul et L.G, Ça doit sûrement être un nom mais moi qui connais tout ce qui habite dans mon petit village je ne vois vraiment pas qui ça pourrait bien être.

Les heures passent et la nuit tombe, il est bientôt 23 heures ; j'enlève mon uniforme du lycée et mettre un leggins noir ainsi qu'un T-shirt blanc, j'enfile mon Sweet à capuche préférée et par-dessus une veste parce qu'il fait froid ici on est pas encore en hier mais dans ma région à l'endroit où la température est négative pendant pratiquement la moitié de l'année il fait vraiment froid.

Je sors en courant, je n'avais pas vu l'heure passé, il est déjà 23h25. Arrivée au parc je regarde autour de moi mais comme il n'y a personne qui m'attend je m'assoie sur un banc. Elle doit sûrement être en retard. Mais une demi-heure plus tard personne ne vient, je commence à me demander si ce n'est en réalité qu'un jeu pour me faire tourner en bourrique. Mais au moment où je vais me lever, j'aperçois des silhouettes qui arrive, je me dirige vers elles et je me rends compte que la journaliste est là, quand elle me voit elle me sourit bizarrement et me fait signe de m'approcher, je m'avance avec prudence et une fois que je suis à la hauteur je leur dis :

- Vous êtes en retard.
Elle ne me répond pas, elle se contentent de me dire :

- Prépare tes affaires, on part demain à 5h15 je veux pas de retard !

- Déjà c'est vous qui êtes arrivé en retard et en plus je vais partir avec personne et encore moins avec vous.

- Si tu as décidé de venir aujourd'hui cela veut dire que tu es prête, en plus tu ne voudrais-tu pas rencontrer tes semblables ?

- Comment ça mes semblables, vous semblez dire que je ne suis pas humaine !

- et bien oui, tu n'es points humaine.

- Oui c'est cela et je suis quoi selon vous ? Une Alien ? Une extraterrestre ? Un ogre ?

- non, tu es une elfe.

- Mais oui bien sûr vous aussi vous devez en être une aussi je présume ? Elles sont où vos chaussures tordus vos oreilles pointues ?Dis-je un une pointe d'exaspération, j'étais vraiment tombé sur les pires personnes que l'on puisse rencontrer.

- Nous n'avons pas de chaussures tordus et nos oreilles se rallonge en vieillissant mais si tu ne me crois pas je peux te le prouver tout de suite, dit-elle en sortant de sa poche une sorte de baguette magique.

- C'est votre baguette magique ?

Elle secoue tête en soupirant.

- Accroche-toi à moi et ne me lâche surtout pas la main.

- dans vos rêves !

- Tu veux avoir la preuve que les elfes existe ?

Après quelques secondes de réflexion, je finis par lui prendre la main, de toute façon je n'ai rien à perdre. La pierre qui était accroché à la baguette s'illumine et on se fait emporter ; c'est une sensation bizarre c'est comme si tu t'enfonçait dans des plumes, Je n'ai pas vraiment senti l'atterrissage mais il n'était pas brusque car sinon je l'aurais senti. Quand j'ouvre les yeux mon souffle se coupe une énorme ville se trouve devant moi, avec des immenses immeubles qui brie au 1000 feux et qui sont de toutes les couleurs même si la plupart sont en cristal, mais ce qu'il y a de mieux dans cette ville c'est le silence je ne parle pas des bruits extérieurs, parce que du bruit il y en a —des oiseaux qui chantent, dépassant qui papote...— Non, je parle du silence intérieur, je n'entends pas les pensées, c'est magique, comme si toutes les millions d'aiguilles qui s'était jusqu'alors enfoncé dans mon cerveau était soudainement parties, volatilisé.

- C'est magnifique, fis-je d'un aire rêveur.

- Pas encore mais bientôt, bienvenue dans les cités perdues ou plus exactement à Atlantide !

- Donc c'est ici que les elfes vivent d'après vous ?

- Exactement.

- Et tout le monde peut lire dans les pensées ?

- non, il existe des millions de talent.

- et vous vous êtes quoi ?

- Polyglotte

- Oh !

C'est tout ce que je peux te dire, tout le reste est coincé dans ma gorge, j'ai des millions de questions à poser et tout ce que j'arrive à dire c'est un simple «oh» rien que ça.

- Je sais que tu as sûrement énormément de questions et on va y répondre mais pour le moment tu dois rentrer chez toi.

- quoi ! Vous allez me laisser chez moi ?

- Mais non petite idiote, demain matin nous viendrons te chercher, mais si tu n'es pas prête on t'attend pas, répondit-elle avant de m'empoigné par la manche et de me ramener chez moi grâce à sa baguette magique.

Une fois rentrée, une énorme migraine arrive et me fait m'évanouir.